Photo : Le gisement de Cuzoul à Gramat
ACTUALITÉS 2015
Novembre 2015
LE NOUVEAU LIVRE de l'archéologue Jean-Pierre Girault
L'habitat Gaulois et gallo-romain dans la vallée de la Dordogne
Prix 20€
LE NOUVEAU LIVRE de l'archéologue Jean-Pierre Girault
L'habitat Gaulois et gallo-romain dans la vallée de la Dordogne
Prix 20€
À défaut de grandes opérations de fouille et de sites monumentaux que l’on pourrait visiter c’est à partir d’objets et de sites répartis sur 80 communes lotoises et corréziennes que cet ouvrage restitue le mode de vie gaulois et gallo-romain. Un glossaire en facilitera la lecture par tous. Plus de 331 sites dont une trentaine correspondant à des Villae ont été recensés par Jean-Pierre Girault. Mais ce chiffre ne doit pas faire illusion : l’archéologie lotoise n’est pas dynamique et doit faire face à des destructions répétées tant par l’agriculture mécanisée que par les prospecteurs du dimanche qui rêvent de trésors. Pour la fin du premier âge du Fer et le début de la période gauloise (La Tène) on connaît seulement quelques tumuli. Pour l’habitat seul le site de Combe Fages II (Loupiac) a été fouillé lors des travaux préliminaires de l’autoroute A 20. Il est daté de 500 à 370 av. notre ère. Pour les oppida des IIe et Ier siècles av. notre ère les recherches réalisées sur le site de la Fontaine de Loulié (avec la bataille d’Uxellodunum) et quelques sondages sur les oppida du Puy d’Issolud et des Césarines sont des exceptions. Ainsi l’oppidum majeur du Pech del Castel (le Roc) pillé régulièrement n’a bénéficié d’aucune recherche. |
Ce volume propose des dossiers très complets et souvent totalement inédits sur ces sites majeurs. Pour les autres sites le lecteur devrait prendre conscience de l’importance de leur préservation au vu des informations dispersées qu’ils révèlent.
Certains des objets étudiés sont exposés au Musée de la Raymondie.
Certains des objets étudiés sont exposés au Musée de la Raymondie.
Octobre 2015
L'Association compte maintenant deux fois plus d'adhérents qu'au démarrage au 10 mars 2015. L'association va augmenter en 2016 le nombre de conférences et cherche à se tourner vers les jeunes.
L'Association compte maintenant deux fois plus d'adhérents qu'au démarrage au 10 mars 2015. L'association va augmenter en 2016 le nombre de conférences et cherche à se tourner vers les jeunes.
Martel - 29 Septembre 2015
RÉUNION de bureau
RÉUNION de bureau
Martel - 1er août 2015
CONFÉRENCE avec Nicolas Valdeyron sur ses 10 ans de fouilles au gisement de Cuzoul à Gramat : bilan et perspective Nicolas Valdeyron, professeur de préhistoire à l’université de Toulouse 2, maître des conférences et enseignant-chercheur au sein du laboratoire « Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés » nous parlait de la nature, période et importance scientifique du site et les fouilles actuelles qui ont débuté en 2005.
Le gisement du Cuzoul est un abri sous roche naturel avec une cavité caractérisée par une première salle vaste et spacieuse, longue d'environ 30 m et haute de 4 à 5 m, au fond de laquelle coule une source pérenne très importante en réserve d'eau. Cet abri se trouve au pied d'un des bords d'une vaste doline exploitée encore aujourd'hui pour ses qualités agricoles. L'abri fut exploré par Raymond Lacam dans les années 1920 à 1933 et par André Niederlender. Le site du Cuzoul a été occupé dès la période postglaciaire du Mésolithique (environ 6000 ans avant J-C). C'est ici qu'en 1928 a été découvert l'homme du Cuzoul qui y aurait vécu entre 5900 et 5500 ans avant J-C. |
Dix ans plus tard il vient nous parler des difficultés à reprendre un site déjà fouillé, de ses recherches sur le mésolithique, des nouvelles méthodes de l’archéologie moderne par rapport à celles du passé, et de ses découvertes.
Il a travaillé avec les documents et dessins laissés par l'ingénieur Lacam, passionné de préhistoire. Il est même très admiratif des pistes qu'il a laissées à la postérité dont ce fameux "témoin Lacam". Mais il se retrouve aussi avec l’héritage des déblais des fouilles anciennes et leur tamisage minutieux a constitué une partie importante des travaux actuels, en parallèle aux nouvelles explorations, ce qui a ralenti la progression des fouilles.
En ce début d'août 2015, le sondage Lacam c'est à dire le tamisage des 70 m3 des déblais Lacam vient juste de se terminer et on est passé à la zone que Lacam a laissé volontairement pour les chercheurs du futur.
Son équipe d'une vingtaine de jeunes gens, dont deux doctorants et une doctorante; s’est jointe au public venu nombreux au Palais de la Raymondie, assister à cette conférence très intéressante, dans la soirée du premier août.
Il a travaillé avec les documents et dessins laissés par l'ingénieur Lacam, passionné de préhistoire. Il est même très admiratif des pistes qu'il a laissées à la postérité dont ce fameux "témoin Lacam". Mais il se retrouve aussi avec l’héritage des déblais des fouilles anciennes et leur tamisage minutieux a constitué une partie importante des travaux actuels, en parallèle aux nouvelles explorations, ce qui a ralenti la progression des fouilles.
En ce début d'août 2015, le sondage Lacam c'est à dire le tamisage des 70 m3 des déblais Lacam vient juste de se terminer et on est passé à la zone que Lacam a laissé volontairement pour les chercheurs du futur.
Son équipe d'une vingtaine de jeunes gens, dont deux doctorants et une doctorante; s’est jointe au public venu nombreux au Palais de la Raymondie, assister à cette conférence très intéressante, dans la soirée du premier août.
A l'issue de la conférence où Nicolas Valdeyron a parlé pendant deux heures, le public a posé de nombreuses questions. En particulier sur le fait de savoir comment on vivait à cette époque, Valdeyron a répondu qu'on ne vivait pas si mal car la nourriture était abondante et que l'espérance de vie était plus longue qu'à la période suivante du néolithique.
Il reste maintenant à étudier le squelette de cet humain de Gramat déposé à l'Institut de paléontologie à Paris. A l'époque Lacam n'avait pu le dater mais les méthodes modernes vont pouvoir nous apporter beaucoup d"informations en particulier grâce aux analyses ADN.
Nicolas Valdeyron, professeur de préhistoire à l’université de Toulouse 2, maître des conférences et enseignant-chercheur au sein du laboratoire « Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés » nous parlait de la nature, période et importance scientifique du site et les fouilles actuelles qui ont débuté en 2005.
Dix ans plus tard il vient nous parler des difficultés à reprendre un site déjà fouillé, de ses recherches sur le mésolithique, des nouvelles méthodes de l’archéologie moderne par rapport à celles du passé, et de ses découvertes.
Il reste maintenant à étudier le squelette de cet humain de Gramat déposé à l'Institut de paléontologie à Paris. A l'époque Lacam n'avait pu le dater mais les méthodes modernes vont pouvoir nous apporter beaucoup d"informations en particulier grâce aux analyses ADN.
Nicolas Valdeyron, professeur de préhistoire à l’université de Toulouse 2, maître des conférences et enseignant-chercheur au sein du laboratoire « Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés » nous parlait de la nature, période et importance scientifique du site et les fouilles actuelles qui ont débuté en 2005.
Dix ans plus tard il vient nous parler des difficultés à reprendre un site déjà fouillé, de ses recherches sur le mésolithique, des nouvelles méthodes de l’archéologie moderne par rapport à celles du passé, et de ses découvertes.
Il a travaillé avec les documents et dessins laissés par l'ingénieur Lacam, passionné de préhistoire. Il est même très admiratif des pistes qu'il a laissées à la postérité dont ce fameux "témoin Lacam". Mais il se retrouve aussi avec l’héritage des déblais des fouilles anciennes et leur tamisage minutieux a constitué une partie importante des travaux actuels, en parallèle aux nouvelles explorations, ce qui a ralenti la progression des fouilles.
En ce début d'août 2015, le sondage Lacam c'est à dire le tamisage des 70 m3 des déblais Lacam vient juste de se terminer et on est passé à la zone que Lacam a laissé volontairement pour les chercheurs du futur.
Son équipe d'une vingtaine de jeunes gens, dont deux doctorants et une doctorante; s’est jointe au public venu nombreux au Palais de la Raymondie, assister à cette conférence très intéressante, dans la soirée du premier août.
A l'issue de la conférence où Nicolas Valdeyron a parlé pendant deux heures, le public a posé de nombreuses questions. En particulier sur le fait de savoir comment on vivait à cette époque, Valdeyron a répondu qu'on ne vivait pas si mal car la nourriture était abondante et que l'espérance de vie était plus longue qu'à la période suivante du néolithique.
Il reste maintenant à étudier le squelette de cet humain de Gramat déposé à l'Institut de paléontologie à Paris. A l'époque Lacam n'avait pu le dater mais les méthodes modernes vont pouvoir nous apporter beaucoup d"informations en particulier grâce aux analyses ADN.
En ce début d'août 2015, le sondage Lacam c'est à dire le tamisage des 70 m3 des déblais Lacam vient juste de se terminer et on est passé à la zone que Lacam a laissé volontairement pour les chercheurs du futur.
Son équipe d'une vingtaine de jeunes gens, dont deux doctorants et une doctorante; s’est jointe au public venu nombreux au Palais de la Raymondie, assister à cette conférence très intéressante, dans la soirée du premier août.
A l'issue de la conférence où Nicolas Valdeyron a parlé pendant deux heures, le public a posé de nombreuses questions. En particulier sur le fait de savoir comment on vivait à cette époque, Valdeyron a répondu qu'on ne vivait pas si mal car la nourriture était abondante et que l'espérance de vie était plus longue qu'à la période suivante du néolithique.
Il reste maintenant à étudier le squelette de cet humain de Gramat déposé à l'Institut de paléontologie à Paris. A l'époque Lacam n'avait pu le dater mais les méthodes modernes vont pouvoir nous apporter beaucoup d"informations en particulier grâce aux analyses ADN.
Martel - 19 juin 2015
LA CUISINE DE NOS ANCETRES PRÉHISTORIQUES UNE JOURNÉE CONSACRÉE A l’ARCHÉOLOGIE CULINAIRE Un public nombreux est venu entendre la Causerie sur l’Art culinaire en Quercy avec Michel Lorblanchet et Jacques Laporte. Le but de cette causerie n’est pas de faire un cours de préhistoire, le but est de faire ressortir NOS RACINES ALIMENTAIRES, une culture, une civilisation, un art du bien manger, un patrimoine qu’on tient à garder. |
Nos lointains ancêtres, après avoir été des charognards, ont amélioré et diversifié leur alimentation grâce à la découverte du feu vers -500 000 ans et au paléolithique supérieur ils mélangeaient déjà les produits de leur chasse ou de leur pêche (renne principalement, saumons, truites…), aux fruits sauvages, herbes et champignons issus de leur cueillette. La diversification s’est accrue au néolithique grâce à la culture, l’élevage et la fabrication de poteries aux usages multiples.
Un exemple de l’alimentation est donné dans la grotte de la Fotsiliero près de Thémines où M. Lorblanchet a découvert une sole de foyer datée de –800 ans. Celle-ci a permis de reconstituer la nourriture des populations des causses à l’époque de l’âge du fer: galettes d’orge et de blé, fruits de cornouiller, de pommier sauvage qu’ils grillaient pour en faire des décoctions, nous rappelant ainsi le café de la seconde guerre mondiale, ou, pour mieux conserver dans les jarres. Le tout était associé à des os de sanglier, de bœuf et de mouton.
Nos ancêtres devenus sédentaires continuaient donc à profiter de tout ce que leur offrait la nature sans connaître de pénurie vu l’abondance du gibier et leur faible population.
Stockaient-ils, conservaient-ils déjà leur nourriture ? M. Lorblanchet a pu répondre que oui en séchant, boucanant, conservant sous la cendre comme on conservait autrefois le cochon, ou tout simplement en utilisant les trous profonds riches en gaz carbonique ainsi que l’a montré l’Igue Blanche près de Sauliac (époque de l’âge du bronze). Quant au sel il n’apparaît qu'avec la Rome antique, mais les aliments n’étaient-ils pas déjà salés par leurs propres sels minéraux ?
Jacques Laporte a terminé en disant que nos vieilles recettes quercynoises puisaient dans la nuit des temps avec deux exemples clefs : la soupe (au moins 30000 d’existence) et la confiture de cornouille.
Nos ancêtres devenus sédentaires continuaient donc à profiter de tout ce que leur offrait la nature sans connaître de pénurie vu l’abondance du gibier et leur faible population.
Stockaient-ils, conservaient-ils déjà leur nourriture ? M. Lorblanchet a pu répondre que oui en séchant, boucanant, conservant sous la cendre comme on conservait autrefois le cochon, ou tout simplement en utilisant les trous profonds riches en gaz carbonique ainsi que l’a montré l’Igue Blanche près de Sauliac (époque de l’âge du bronze). Quant au sel il n’apparaît qu'avec la Rome antique, mais les aliments n’étaient-ils pas déjà salés par leurs propres sels minéraux ?
Jacques Laporte a terminé en disant que nos vieilles recettes quercynoises puisaient dans la nuit des temps avec deux exemples clefs : la soupe (au moins 30000 d’existence) et la confiture de cornouille.
Sous la halle - 7 juin 2015
ACTIVITÉS FAMILIALES : Accessoires de costume de la préhistoire jusqu'à l'époque romaine
L'animation était encadrée par l'Association OTZIAL et les Amis du Musée de la Raymondie avec le préhistorien François Moser, ancien conservateur du Musée Labenche à Brive, chargé de l'animation. Il s'agissait de la fabrication, d'après croquis scientifiques, de boutons, fibules, perles... autrefois portés. Bien que conçue essentiellement pour des enfants, l'animation a attiré quelques adultes qui ont aussi participé !
ACTIVITÉS FAMILIALES : Accessoires de costume de la préhistoire jusqu'à l'époque romaine
L'animation était encadrée par l'Association OTZIAL et les Amis du Musée de la Raymondie avec le préhistorien François Moser, ancien conservateur du Musée Labenche à Brive, chargé de l'animation. Il s'agissait de la fabrication, d'après croquis scientifiques, de boutons, fibules, perles... autrefois portés. Bien que conçue essentiellement pour des enfants, l'animation a attiré quelques adultes qui ont aussi participé !
Au musée - mai 2015
NETTOYAGE DES OBJETS
Une équipe de membres de l'association ont participé aux deux séances de nettoyage des objets provenant des fouilles, sous l'oeil de l'archéologue Pierre Billiant.
NETTOYAGE DES OBJETS
Une équipe de membres de l'association ont participé aux deux séances de nettoyage des objets provenant des fouilles, sous l'oeil de l'archéologue Pierre Billiant.