AMIS DU MUSÉE DE LA RAYMONDIE
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​BIENVENUE !!


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L'association des Amis du Musée de la Raymondie
 
Le rôle essentiel de l'association est de dynamiser le Musée gallo-romain d'Uxellodunum, situé à Martel dans le Lot, au Palais de la Raymondie. L'association, née en mars 2015, gère l'ouverture du musée,
​et organise des conférences, des expositions, et des visites de découvertes dirigées par les membres de son comité scientifique. 

Dans un souci pédagogique, l'association travaille depuis 2016 avec les scolaires du territoire et les accueillir au musée, afin de les initier à la richesse de leur patrimoine archéologique.

L'association​ est partenaire aux associations Racines et la Société archéologique, scientifique et historique de la Corrèze. Et nous sommes adhérent à la Société des Etudes du Lot depuis décembre 2022. 

2023 : NOS CONFÉRENCES À VENIR
VOIR LES DÈTAILS
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Michel Lorblanchet, 13 mai
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François Moser, 24 juin
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Emmanuelle Santinelli, Été
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Thierry Pélissié, Automne

ACTIVITÉS DE L'ASSOCIATION  : printemps 2023

Toujours en pleine activité pour préparer la saison estivale, notre association vous informe
des projets de ce printemps...


OUVERTURE DU MUSÉE à Pâques          13-14 et 17-18 avril
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La présentation de l'exposition :
"Les monnaies racontent aussi l'histoire de la Vicomté de Turenne
"

Sortie de notre association
le vendredi 12 mai 2023


Journée à Cahors


préparée par Cathy et Michel Espéret


Réponse impérative : 15 avril pour réserver 

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La barbacane, corps de garde du XVIe siècle
PROGRAMME


MATIN : 11h à 12h30 
Visite du musée de Cahors  avec Mr Rigal(entrées offertes par l'association)
 
MIDI
Restaurant "Les Gabarres"
Menu 23 €
Entrée
Plat : tête de veau ou truite meunière (choix à nous préciser)
Fromage
Dessert
Café
1/4 de pichet de vin


APRÈS-MIDI
Les Antiquités romaines de Cahors (Remparts, Porte fortifiée, Arc de Diane...)
et
L'Aqueduc de Vers

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Premier trimestre 2023 : Travaux de l'association

Lundi 7 mars à Baladou : RÉUNION DU BUREAU

Inauguration du tableau de Françoise Legendre "la faune à la fin du Magdalenien dans le Quercy" et organisation de la sortie du 12 mai à Cahors à préparer.

Ce tableau qui entre au musée a été visé par les autorités scientifiques compétentes Jean Christophe Castel, Michel Lorblanchet et Jean Louis Thocaven. Mme Legendre y a introduit tout ce qui vivait à cette époque sur un fond de paysage quercynois.


Mardi 8 mars : rencontre de travail au musée entre Pierre Jean Texier préhistorien, Pierre Billiant, Alain Turq et le bureau



13 Mai 2023 : Tableau de Françoise Legendre

"La faune à la fin du Magdalenien dans le Quercy"


Ce tableau, qui va entrer au musée, a été visé par les autorités scientifiques compétentes : Jean Christophe Castel, Michel Lorblanchet et Jean Louis Thocaven.

Mme Legendre y a introduit tout ce qui vivait à cette époque sur un fond de paysage quercynois.

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13 mai 2023 : CONFÉRENCE

avec Michel Lorblanchet

Préhistorien et spécialiste mondialement reconnu pour l'étude des grottes ornées et l' art pariétal.

« Les chefs d'oeuvre de l'art pariétal préhistorique du Quercy »
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ACTUALITÉS DE L'ASSOCIATION  janvier 2023


Vendredi 20 janvier à 16 h : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Salle de l'ancien office du tourisme, accès dans la cour de la Raymondie.
L'AG a été suivie du partage de la galette.
Cotisation :
Son tarif est inchangé depuis plusieurs années : 15 € ou couple 25 €

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Samedi 21 janvier 2023​ à 16h : CONFÉRENCE avec Laurent Wirth
Au palais de la Raymondie
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Fatalité et sidération : 1914, l’Europe s’embrase
Le choc de l’agression de l’Ukraine le 24 février a sidéré les Européens, qui pensaient qu’une guerre de haute intensité n’était plus possible sur leur continent. On trouve maintenant à ce retour du tragique des explications rétrospectives lui conférant une fatalité : depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir, on aurait marché vers une guerre inévitable. 

Peut-on dire qu’il en fut de même en 1914 ? On ne compte plus les études présentant les années qui ont précédé la Première Guerre mondiale comme une course fatale à l’abîme. Mais les Européens de cette époque que l’on appelée « Belle » pressentaient-ils le drame ou furent-ils eux aussi en état de sidération lorsqu’il survint brutalement en août 14 ?
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12 janvier 2023 : La Vie Quercynoise
Un article de la "La vie quercynoise",  12 janvier 2023, qui peut vous donner un aperçu du dynamisme de notre association ...
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ACTUALITÉS DE L'ASSOCIATION  2022
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Activités

​3 conférences : Succès, salle Duguesclin pleine ( Guély, Castel, Bourguignat)

Sortie à Luzech le 13 mai : très bien organisée par Catherine Espéret, très ludique, très agréable.

Nocturne au musée 14 mai : Une première, avec 42 personnes.

La visite des scolaires de Mme Delpy accueillis par Elisabeth et Agnès en septembre.

Le rallye de Lanzac le 8 octobre.


Le Musée : ouverture le 6 juillet et fermé après les Journées du Patrimoine.


​La revue l'Anthropologie : Article sur les fouilles du dolmen du Pech Laglaire I
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​Un article paru ce mois de décembre 2022 dans la revue l'Anthropologie, sur les fouilles du dolmen I du Pech Laglaire à Gréalou (Lot). Ces résultats mettent en lumière un modèle architectural propre aux Causses.

ard-etal2022-anthropologie.pdf
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Le dolmen de Pech Laglaire I : 8 février 2022


Samedi 24 septembre 2022 à 15h

Conférence : « Les déportés juifs du Lot - 1942-1944 »

animée par Christelle Bourguignat, bibliothécaire



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Christelle Bourguignat
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Suite à la conférence,
"Les déportés juifs du Lot 1942-1944"


Télécharger ci-dessous l'article de presse signée E.Foltz,
consacrée à ce sujet....


les_déportés_juifs_du_lot_-_la_vie_quercynoise.pdf
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Ce compte rendu a été publié dans La Vie Quercynoise,
jeudi
3 novembre 2022.

"Ils s'appelaient Fanny, Idel, Ettie, Manuel, Herszel, Micheline, Julius, Hinda, Ignaz, Jacques …

Ils étaient polonais, allemands, autrichiens, belges, français.

Ils ont trouvé refuge dans le Lot au moment de l'exode ou après les premières rafles 
perpétrées en  zone occupée. 

Devenus « étrangers indésirables », juifs à exclure, leur route va s'achever dans un camp d'extermination ou de concentration.

Qui étaient ils ?  Quelle était leur vie avant d'être arrêtés ?"

Depuis de longues années, elle consacre une partie de ses heures de loisirs à la généalogie et à des recherches historiques sur les déportés du Lot. 

Elle a consulté de nombreux fonds d'archives, témoignages, recherché les descendants de leurs proches, pour essayer de retracer le destin de ces victimes méconnues des mesures antisémites du gouverneent de Vichy, des persécutions de l'occupant allemand et de l'univers concentrationnaire nazi. 
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Conférence organisée par le Pays d'Art et d'Histoire en partenariat avec les Amis du Musée de la Raymondie

Samedi 17 et dimanche 18 septembre 2022
Journées Européenne du patrimoine

L'ouverture du musée pour connaître notre histoire proche et notre patrimoine local. 

* Une plongée dans le passé, de la Préhistoire à nos jours en passant par le Moyen-Age.

* Une visite thématique dans la cour de la Raymondie pour "Un patrimoine durable : la Raymondie", avec E.Foltz.
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Vendredi 15 juillet 2022
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Conférence sur les faunes de la fin de l'ère glaciaire dans le nord-Quercy

Jean-Christophe Castel connaît bien notre région où il vient fouiller régulièrement depuis de nombreuses années.  Grand connaisseur de la faune du Paléolithique supérieur, il a parlé des animaux, du climat, des stratégies de chasse des hommes préhistoriques et le choix réalisé dans les grottes ornées de notre région.

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Samedi 14 mai 2022
Conférence de Marguerite Guély, historienne
" Les origines de la Vicomté de Turenne "

Dans le cadre de "La Nuit des Musées" de 18h à 21h30 : Nocturne au musée de Martel.
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vicomté_de_turenne_par_marguerite_guély.pdf
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Vendredi 13 mai 2022 : Sortie à Luzech
Organisée par Catherine Esperet


La visite des deux musées, repas au restaurant, et visite des ruines gallo-romaine.

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Photo : Torsade de Pointes - https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11320418
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ACTUALITÉS DE L'ASSOCIATION  2021


3 décembre 2021 : Assemblée Générale 2021

Exposition 2021   « Martel et l’aventure du sel » en collaboration avec l’historienne Marguerite Guély

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Le commerce du sel à Martel,
pourquoi une aventure ?


C’est une aventure pour des raisons historiques et économiques, géographique un peu aussi car Martel n’est pas une ville fluviale. C’est en fait une ville carrefour et une ville de marchés et de foires. C’est grâce au sel que Martel est devenu prospère au Moyen Âge. Si au IXe siècle, Martel n’existe pas, si au XIe siècle, un village semble être installé à l’est de la ville autour de l’église Sainte-Madeleine (disparue aujourd’hui) et si des marchands de sel font halte à l’ouest de cet endroit, c’est au XIIe siècle, que la cité fait vraiment parler d’elle et se développe. En effet les marchands de sel qui s’arrêtaient à ce carrefour proche de la Dordogne ont généré un autre commerce de marchandises (grains, viande, draps de France etc…) et se sont installés. Leurs demeures ont transformé le village en véritable ville. L’hôtel de la  Raymondie est le symbole de cette prospérité. Bien sûr d’autres facteurs ont contribué au développement de la ville : le pèlerinage de Rocamadour, la protection des vicomtes de Turenne, mais le véritable moteur est le commerce du sel.

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Comment était acheminé le sel ?
Le sel venait des salines de l’Atlantique. Les ports de débarquement ont varié au cours de l’histoire. Le plus ancien est le port de Sal en amont de Carennac, littéralement le port du sel. Il a progressivement été remplacé par celui de Creysse et ses auxiliaires à Gluges-Montvalent et Meyronne, enfin, c’est le port des Cuisines en aval de Souillac qui prend le relai après la guerre de Cent Ans.  Le sel arrivait par le faubourg du barri de Souillac sur des mulets lourdement chargés. On délestait les pauvres bêtes au Monturu aujourd’hui disparu lui aussi (on le situe au bas de l’avenue Laveyssière). Ce sel remontait ensuite sur la place du Sel (actuelle place Gambetta).

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Où était vendu le sel ? 
Il était vendu sur la place du Sel (actuelle place Gambetta) et partait vers le Limousin au nord ou vers l’Auvergne à l’est et Gramat au sud. Seul le sel et les grains étaient vendus sous la halle avec les grains et mesuré dans de mesures spéciales en pierre dont ne subsiste qu’un seul exemplaire chez un particulier.  Le commerce des autres marchandises se faisaient dans les rues adjacentes.
 Ce sel était aussi stocké dans les deux greniers à sel de la ville : la tour de l’Agulhieri - Julianie, et celle de la Vidalie, noms donnés par les plus riches marchands de sel de la ville. Le sel était un véritable «  or blanc » un produit de première nécessité sur lequel    aucun impôt royal ne pesait tant que la Vicomté de Turenne a été indépendante.

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Quand tout a commencé à se dégrader ?
Les menaces de concurrence entre Martel et Souillac ont commencé dès la fin du 13e siècle. Après la guerre de Cent Ans, les consuls de la ville ont tenté de reconstruire les foires et marchés. Mais c’est surtout la perte du trafic Paris – Toulouse qui a entraîné le déclin du commerce sous Henri IV. Désormais on passe par Souillac au lieu de Martel. La route de Souillac est mieux entretenue. Enfin, il faut bien le dire l’établissement de la sénéchaussée permanente à Martel a desservla ville, car les marchands ont délaissé leur boutique et n’ont pas vu venir la concurrence de Souillac qui s’accapare le commerce du sel.  Celui-ci n’est plus qu’une chimère avant la Révolution.


Cette exposition, composée de 9 panneaux, exclusivement réalisée par un petit groupe de l’association composé d’Agnès Schneider, Suzy Ireland, Pierre Billiant et Bernard Coulié, retrace avec une abondante documentation iconographique et cartographique toute l’histoire du sel à Martel.

Rappelons que le musée où cette nouvelle exposition est installée depuis le 7 juillet 2021
reste accessible sur demande préalable auprès de la mairie pour les groupes d’au moins 8 à 10 personnes.

Tarif 1 €,   gratuit pour les scolaires
Les 6 ° de Martel ont déjà retenu le Jeudi 7 octobre.
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E. Foltz
Publié avril 2021 à La Vie Quercynoise
Contacts  :  Amis du Musée de la Raymondie : 06 84 07 60 24 
ou Mairie de Martel : 05 65 37 30 03
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ACTUALITÉS DE L'ASSOCIATION  2020

Le musée en 2020
  • Le musée a ouvert le mercredi 8 juillet jusqu'au 30 septembre avec tout un protocole en place.​  Port d'un masque obligatoire.
  • En 2020 une salle est dédiée à MARTEL et à son histoire.
  • Retardé par la période du confinement, l'exposition sur " Martel et le sel " ne peut avoir lieu en 2020. Elle se préparée pour 2021.
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8 octobre 2020 : L'AG et le bilan de cinq ans de l'association
L'AG prévue pour 1 avril 2020 a été annulé à cause du confinement imposé par la pandémie.  Un CA a finalement eu lieu le 8 octobre 2020, le premier depuis novembre 2019.

Juin 2020 : Une nouvelle publication par Sylvie STAUB
On vous transmet une info à propos de la sortie du dernier ouvrage de Sylvie STAUB, une fidèle de nos conférences. Histoire d'une jeune femme qui accompagne Aliénor d'Aquitaine lors de son voyage en Terre Sainte et reviendra après bien des péripéties vivre à Cuzance auprès de son amie de Martel.
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Samedi 7 mars 2020 : La deuxième conférence de l'année 
<< Portaits de femme au Paléolithique
>> ​par Pierre-Yves Demars
Les amis du musée de la Raymondie ont proposé une conférence portant sur la vision de la femme et sa représentation durant la Préhistoire. Pierre-Yves Demars, écrivain et préhistorien, chercheur au CNRS et rattaché à l'institut de Préhistoire et de Géologie du Quartenaire, UMR 5808 C.N.R.S., de l'Université de Bordeaux I, est venu au Palais de la Raymondie samedi 7 mars pour nous parler de l'image des femmes au Paléolothique. Une quarantaine de personnes ont participer.  
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Venus de Brassempouy
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Venus d'Europe

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Publié le 18/02/2020 à 05:10, mis à jour à 05:18
Après le succès de l’atelier de tambours préhistoriques l’an passé, l’association des Amis du Musée de la Raymondie et l’école de musique du Pays de Martel ont proposé un atelier de fabrication de flûtes ce mercredi 12 février à Martel.

François Moser, conservateur du patrimoine honoraire, et Pierre Etchegoyen, facteur de flûtes baroques, ont animé cet atelier et permis aux participants de confectionner des flûtes de pan et des "quenas" andines.  Une vingtaine d’enfants et d’adultes s’étaient inscrits et ont pu réaliser une flûte après avoir suivi les explications et consignes de M. Etchegoyen.

De la découpe des tiges de bambou, au ponçage et à l’assemblage, il faut compter environ 2 heures pour fabriquer sa première flûte de pan. Les plus motivés ont poursuivi par la "quena".  C’est une flûte d’origine précolombienne, verticale, droite, composée d’un tube creux, ici en bambou, ouverte à ses deux extrémités avec une encoche sur la partie supérieure et des trous sur la partie basse du tube.  Après la vérification de l’accordage par M. Etchegoyen, chaque participant est reparti avec son ou ses instruments.

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Reportage de
Martel en tête TV >>>>>>>
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Cotisation 2020
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  • Chers membres de l'Association, qui dit nouvelle année dit nouvelle cotisation !  Nous fonctionnons en année civile… : 
  • Un couple 25 € ou individuellement 15 €.​
  • En plus, si vous avez changé de n° de téléphone ou de mail, précisez-le.
  • A envoyer à l'adresse de la présidente :   Elisabeth Foltz, Bagadou, 46600 Martel,  Tél : 06 84 07 60 24

Samedi 11 janvier 2020 : La première conférence de l'année 
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Aux origines culturelles de l'Europe >>   ​avec Laurent Wirth, historien
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Les Amis du Musée de la Raymondie ont commencé cette nouvelle année avec un 20 sur 20. Une soixantaine de personnes se sont réunies ce samedi 11 janvier dans la salle Du Guesclin, à Martel autour de l’historien Laurent Wirth.​
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Le thème abordé concernait l’Europe, continent dont la cohésion devient de plus en plus préoccupante. Avec brio et forte documentation, Laurent Wirth s’est attaché aux origines culturelles de notre continent.
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Reprenant les paroles de Paul Valéry, qui affirmait que toute terre qui avait reçu l’empreinte  de la  Grèce, de Rome et du christianisme, était européenne, il a décliné les différents héritages culturels de notre Europe, en partant du mythe de la princesse phénicienne Europe enlevée par Zeus transformé en taureau et déposée sur l’île de Crète.  Ainsi l’Europe serait née de l’Orient comme le montre ce mythe. C’est aussi de Phénicie que vint l’alphabet grec et la naissance des cités, selon le mythe de Cadmos, le frère d’Europe, fondateur de Thèbes.

Pourtant à partir d’Hérodote, l’historien des guerres médiques, l’Europe fut opposée à l’Asie. L’Europe est « la terre de liberté » face à une Asie « terre de soumission ». Au premier rang en effet,  l’héritage politique de la démocratie athénienne, associé à la parole, le logos, dont aucune démocratie ne peut se passer, la philosophie, l’enseignement du corps et de l’esprit. L. Wirth nous cite ensuite d’autres apports de la Grèce antique comme les sciences, l’esthétique, les jeux olympiques etc…

Néanmoins,
  le centre de gravité de cette culture restait la Méditerranée orientale, même si la colonisation grecque avait déjà fondé des cités et des comptoirs en Grande Grèce (Italie du sud et Sicile), en Gaule (Massalia, Marseille), en en Espagne (Emporia près de Gérone).
Avec les Romains ce centre de gravité se déporta vers l’ouest, puis dans tout l’espace de l’empire romain, de part et d’autre de la Méditerranée, depuis les colonnes d’Hercule jusqu’au Proche-Orient actuel. 

​Dans cet espace agrandi, se produisirent 3 grands syncrétismes que Laurent Wirth appelle des « osmoses » :
  • ​​Une osmose gréco-romaine : on peut parler avec l’historien Pierre Grimal d’une véritable « hellénisation de Rome ». Rome n’avait pas peur de s’ouvrir aux autres cultures. Elle se les appropriait quand elle les jugeait meilleure que la sienne. 
  • ​​Une osmose celte, avec la brillante culture gauloise  et nous a laissé de belles inventions : la charrue, la métallurgie, le tonneau etc.  Une osmose avec les barbares germains. Ceux-ci voulaient s’intégrer à l’empire romain et se sont progressivement christianisés et romanisés.
  • Une osmose avec les barbares germains. Ceux-ci voulaient s’intégrer à l’empire romain et se sont progressivement christianisés et romanisés.

L’Église a quant à elle  assuré une sauvegarde de la culture antique (moines copistes, nombreux lettrés : saint Augustin, Saint Ambroise, Grégoire de Tours, Isidore de Séville…
Avec le sacre de Charlemagne à Rome en 800  la tradition impériale de la Rome antique  fut renouée.  Après le règne de son fils Louis le Pieux, le partage de l’empire déboucha sur la création de royaumes préfigurant les États de l’Europe médiévale. Par ailleurs, la rivalité avec l’empire byzantin marquait une opposition durable entre deux chrétientés : à l’ouest l’Occident latinophone, à l’est l’Orient hellénophone.

Les origines culturelles de l’Europe ne s’arrêtent pas là pour autant puisqu’il faut y ajouter l’influence musulmane en Espagne du VIIIe siècle au XVe et en Sicile du IXe au XIe siècle. L’Islam a apporté beaucoup à l’Occident chrétien, dans le domaine de la poésie, des mathématiques, de l’architecture, de la médecine, de la nourriture etc…

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Conclusion :
Une conférence passionnante où Laurent Wirth nous a montré l’héritage multiculturel de l’Europe dans tous les domaines. Cet espace apparaît à la fois divisé et uni. Vouloir supprimer ces différences est inutile. Enfin, il ne faut pas perdre de vue que tous les Européens ont des racines communes et que c’est là notre force face à l’adversité. Il faut être vigilant.                                     

E. Foltz

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ACTUALITÉS DE L'ASSOCIATION  2019

​Voici, un petit rappel photographique des animations, des conférences, des sorties,
​
et du travail de l'Association…




Samedi 23 novembre 2019 : La dernière conférence de l'année
<< Ivresse et ivrognerie de la préhistoire à nos jours >> avec Gilles Fau


Samedi s'est déroulée la conférence de Gilles Fau, très documentée et joyeuse. Une soixantaine de personnes ont ensuite partagé le succulent pot de l'amitié avec Beaujolais bio et Gaillac à l'appui.  Gilles Fau a présenté certaines de ses œuvres à la vente, notamment le populaire  "Dictionnaire de mots oubliés".
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Directeur d'école honoraire, Gilles Fau est diplômé d'archéologie à l'EHESS et auteur de romans, de nouvelles, d'ouvrages d'archéologie et d'un Dictionnaire de mots oubliés.

Dans son nouveau livre, "Serviteurs du vin", l'auteur vous invite à un voyage au pays du vin avec Dionysos comme guide.

De l'histoire de ce dieu tutélaire à Kenelm Digby, une galerie de cinquante portraits de vignerons, d'écrivains, d'artistes, de scientifiques qui ont servi a fil des siècles, avec passion, le sang de la vigne.

Une visite mémorielle que tout oenophile se doit d'effectuer en hommage aux Serviteurs du vin.

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Mercredi 20 novembre 2019  : Conseil d'Administration

Ce réunion a eu lieu mercredi le 20 novembre au palais de la Raymondie.

Mercredi 20 novembre 2019  : Conseil d'Administration

Ce réunion a eu lieu mercredi le 20 novembre au palais de la Raymondie.

Vendredi 18 octobre 2019  : Visite au Musée de Meymac

Quelques membres de l'association ont visité le Musée d'Archeologie & du Patrimoine Marius Vazeilles. Cette année ce musée présente une exposition très intéressante sur la vie et l'époque des Gaulois dans la Corrèze et la Creuse :  Étonnants Gaulois  du 12 mai au 3 novembre 2019.

Automne 2019 : La valise pédagogique

L'association intervient auprès des école et collèges.  Plusieurs membres de l'association et des collaborateurs ont travaillé pour créer une valise pédogogique, actuellement en cours de finalisation, pour expliquer « La dernière bataille à Uxellodunum » entre les Gaulois et les Romains. La valise a été présentée aux enseignants locaux et a été très bien reçue. Les travaux se poursuivent pour produire d'autres supports, notamment un film, qui sera ajouté aux fiches, exercises, textes, jeux éducatifs et une maquette du site. La valise est orienté vers des élèves du primaire, collège et lycée.
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21 et 22 septembre 2019  : Journées du patrimoine : Ouverture du musée

Le musée a été ouvert samedi 21 septembre du 14h30 au 17h30 et dimanche 22 septembre du 10h au 12h et 14h30 au 17h30.

20 juin 2019 : Ouverture du musée pendant l'été 2019

Les travaux de renovation ont été achevés à temps pour la réouverture du musée, dotant maintenant de trois salles, pendant la saison estival.   Voir Musée pour les heures d'ouverture et les détails des trois expositions présentées cette année et, bien sûr, la collection permanente.

Samedi 8 juin 2019 à 17h : CONFÉRENCE avec Marguerite Guély :
« Médecine et pharmacy à Martel sous l'ancien régime »

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La présidente, Elisabeth Foltz, au musée
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Début juin 2019 : CHANTIER AU MUSÉE
Les travaux comprennent la peinture de quelques murs, la récuperation des tomettes et la renovation du sol dans une nouvelle salle du musée.
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A gauche, Marie Thoisy Lounis

Illustrations par Marie Thoisy Lounis : Illustratiste - Carnettiste - Sculpteure
Voir https://www.marie-thoisylounis.com
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Samedi 18 mai : CONFÉRENCE avec Nicolas Savy :
« Être une femme en Haut Quercy
​   dans la guerre de Cent Ans
»

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Nicolas Savy, historien, docteur en histoire médiévale

Qu'est ce qu'une femme entre le XIV° et le XV° siècle? Comment vit-on sa féminité dans une période de conflit en haut Quercy?

A partir d'exemples du Haut Quercy, notamment de Martel, Nicolas Savy nous a invité à explorer la condition féminine de nos ancêtres penfdant cette période.


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Samedi 20 avril 2019 à 17h : CONFÉRENCE avec René Cubaynes :
« Du miles à la legio, la VIII° légion en ordre de bataille et de marche »
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René Cubaynes est ancien universitaire, docteur d’Etat en géologie de la faculté de Toulouse, spécialiste du Lias (époque géologique).

Pouvoir mobiliser des milliers d'hommes, au fil des victoires comme aux lendemains des plus cuisantes défaites, pour les lancer sur les routes, sur les pistes ou en rase campaign.

Agrégé des Sciences naturelles, René Cubaynes enseigna les sciences et vie de la terre et l’Histoire de l’art au lycée Lapérouse d’Albi.  Il est également titulaire d’une thèse post doctorale en épigraphie (science qui étudie les inscriptions sur matière durable) sur l’armée romaine intitulée les « Hommes de la Légion VIII Auguste ».


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27 mars, 13 et 17 avril 2019
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n stage en trois tours :


Le stage a été conçu pour tous à partir de 10 ans.
  • En premier, des fûts en argile ont été fabriqués à Martel le 27 mars.
  • La deuxième étape, le 13 avril, était de cuire les fûts dans un four au poterie à Souillac et aussi de préparer des peaux.
  • Et puis, pour l'étape final à Martel le 17 avril, les peaux ont été mises sur les fûts.
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Mars 2019 : sur Radio Decibel

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Interview : Elisabeth Foltz
Le président des amis du musée parle de l'association et du musée sur Radio Décibel.

 

Voir aussi :  https://www.decibelfm.fr/

Avril 2019  : Assemblée générale des Amis du Musée de la Raymondie

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IMPORTANT  :  Un mail spécifique a été envoyé aux adhérents concernant les cotisations pour l'année 2019.
NOUVEAUTÉ EN 2019 :  Veuillez remplir le bulletin d'adhésion 2019 ci-dessous (nom, adresse mail et téléphone) pour le renouvellement, ainsi nous pouvons actualiser vos données et simplifier l'organisation du bureau.
Veuillez envoyer vos cotisations à la présidente  : 
Elisabeth FOLTZ, Bagadou-bas, 46600 MARTEL
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ACTUALITÉS DE L'ASSOCIATION  2018

Samedi 24 novembre 2018 à 17h : CONFÉRENCE avec Laurent Wirth   «  Vercingétorix, Roland, Clovis et les autres…. En finir avec le roman national ? » 

Tel était le titre du sujet développé par Mr Wirth ce samedi 24 novembre au Palais de la Raymondie à Martel.

Déjà bien connu par ses nombreuses interventions sur la guerre de 1914-18 ou la présentation de son livre « A larmes égales », ce professeur d’histoire, agrégé de l’université et membre de la commission des programmes scolaires, a su captiver son auditoire par la richesse et la pédagogie de ses développements, dans une salle comble d’au moins 90 personnes, au Palais de la Raymondie. Durant deux bonnes heures, entrecoupées des questions  du public, Mr Wirth a développé la différence fondamentale entre roman national (selon l’expression de Pierre Nora) et l’Histoire. « L’histoire n’est pas un roman (terme qui implique la fiction), mais un récit qui relève d’une « procédure de vérité. »

Si l’historien ne peut prétendre à une objectivité absolue, s’il appartient à une époque, si celle-ci influe sur lui, il doit travailler avec «  scientificité » et non dans le but de servir telle ou telle cause au gré des évènements politiques, économiques et sociaux.
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Laurent Wirth est agrégé d'histoire, historien français de référence, ancien inspecteur général de l'Education nationale et deux fois doyen du groupe histoire-géographie de l'Inspection générale de l'Education nationale.
Il y a une différence entre Histoire et Mémoire. Reprenant alors l’ancien livre d’histoire d’école primaire, le Petit Lavisse qui, entre 1884 et 1954, a décrit une histoire de France conventionnelle par souci de reconstruire une France grande et forte, exaltant la patrie, après l’humiliation de la défaite de 1870, Mr Wirth nous décline un certain nombre d’exemples illustrant cette histoire conventionnelle.  Le siège de Paris par les Prussiens est comparé à celui d’Alésia et la représentation du personnage de Vercingétorix, montre que l’on peut être à la fois « glorieux et vaincu ». C’est le moment où les Gaulois deviennent «  Nos ancêtres les Gaulois ».  Autres exemples : Philippe Auguste devient le vainqueur des Allemands (déjà), Saint Louis (et non pas Louis IX) part en croisade punir ces méchants musulmans, Bayard est « sans peur et sans reproche », Sully est représenté sage et bon avec sa barbe blanche alors qu’il était plus jeune qu’Henri IV. Il nous montre une Catherine de Médicis bien plus méchante que son fils (qui pourtant autorisa le massacre de la saint Barthélémy), parce qu’elle était étrangère, un Louis XVI, victime de la révolution, bon mais faible et peu intelligent !

Par contre, même en 1954, pas un mot sur Vichy, Pétain et  la collaboration. La France n’a connu que la Résistance ! Progressivement, dans les années suivantes, compte tenu des évolutions du monde et des sociétés, on assiste à la remise en cause du roman national. La France n’a pas été que résistante, le régime de Vichy a participé à la déportation des Juifs, l’armée française a pratiqué la torture en Algérie, la colonisation n’a pas eu tant d’aspects bénéfiques qu’on nous l’a fait croire….  Et sa soi-disante œuvre humanitaire ne vient-elle pas de se terminer dans un bain de sang pour l’Indochine et l’Algérie ?

Autant de mythes qui tombent.  C’est l’époque où l’historienne Suzanne Citron publie «  Le mythe national » en 1987. Mais, dans le même temps, sous l’impulsion des flux migratoires et la peur de la perte de « l’identité nationale », les nostalgiques du roman national reviennent en force. Ils dénoncent « la manie de la repentance ».

Ce retour qui tend à oublier l’histoire scientifique, au profit d’une fiction plus plaisante et plus conforme à la vision nostalgique de la France, prend aujourd’hui des allures inquiétantes. Ne pas dire la vérité sur son histoire ou l’enseigner sous la commande des politiques (lois mémorielles) n’est pas digne d’un Etat démocratique et ne peut faire que le lit des Etats totalitaires et des guerres intestines.

Quelle histoire de France alors aujourd’hui ? « Une histoire pas seulement nationale, articulée avec celle de l’Europe et du monde, une histoire qui regarde son passé en face : pas seulement sa grandeur, mais aussi ses pages sombres, une histoire qui prenne en compte les avancées de la recherche, qui ne soit pas l’otage des politiques, qui forme des citoyens conscients et responsables, et qui réponde aux attentes de la société, sans tomber dans la concurrence des mémoires, mais en jouant son rôle d’apaisement ». Car « l’histoire peut permettre de réconcilier les mémoires blessées et aveugles au malheur des autres » dit bien Paul Ricoeur.

Après cette passionnante conférence, de haut niveau, dont les idées étaient exprimées de façon convaincante, le pot de l’amitié a permis de prolonger le débat.

Le programme des Amis du Musée de la Raymondie reprendra le 30/03/2019 avec François Moser sur l’évolution de la poterie.

E. Foltz
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Un témoignage du public :

Mes études en histoire au lycée en Angleterre n'ont duré que 3 ans avant de me spécialiser en sciences et en mathématiques.
La mémorisation de la liste des rois d'Angleterre ne m'intéressait pas du tout!  Maintenant, sans formation en histoire française, à part ma propre lecture des 20 dernières années environ, je trouve l’histoire locale, en particulier, fascinante.

     Laurent Wirth m'a introduit des livres d'histoire que je connaissait pas. Son explication de la nécessité dans le passé d'associer tous les personnages et événements historiques du pays à l'extrême valeur, à la résistance et à l'amour de la patrie, c'est-à-dire le nationalisme avant tout, était intéressante.
   Son message clair m'a impressioné, à savoir que le danger nous attend si nous ne sommes pas ouverts et honnêtes à propos du passé.  L'histoire enseignée aux enfants doit être vraie, elle doit couvrir honnêtement les événements controversés, et l'histoire doit être placée clairement dans son contexte et enseignée de manière à réconcilier des individus et des groupes d'origines, de croyances et d'opinions différentes.  Le nationalisme n'est pas bon. Nous devons rassembler les gens plutôt que de les diviser.
  J'ai reconnu les inquiétudes de M. Wirth concernant la montée du nationalisme et la difficulté de réfuter efficacement des mensonges et des opinions données comme la vérité, souvent diffusés à plusieurs reprises par le biais des médias et sur internet, en particulier des réseaux sociaux.
 Une sorte de ferveur nationaliste a certainement été encouragée dans la population britannique au cours des deux dernières années (et avant) menant au Brexit, rappelant le bon vieux temps, le temps de guerre et de l’empire et encourageant la xenophobie.  La question des opinions déguisées en faits a réellement pris corps au Royaume-Uni avant et après le référendum sur le Brexit.

 Dimanche le 25 novembre, le jour où les chefs d'État de l'UE ont approuvé l'accord de retrait de la Royaume Uni, je ne peux que regarder cette espèce de tromperie avec tristesse.



22 septembre 2018 : Des contes de l'ours - un atelier pour des jeunes enfants

Françoise Legendre, aquarelliste, et Elisabeth Foltz, présidente de l'association, ont participé, en tant que Amis du Musée de la Raymondie, à l'animation enfants dans le cadre du premier festival "Désirs de livre".  Françoise Legendre avait fabriqueé des formes d'ours et Elisabeth Foltz a écrit les textes.  L'atelier a reçu des enfants de 4, 5 et 8 ans. 

L'idée étant de faire passer des informations scientifiques un peu difficiles à de très jeunes enfants. Françoise Legendre avait fabriqueé des formes d'ours et Elisabeth Foltz a écrit les textes. 

Voici quelques photos de la réalisation du Conte de l'ours avec de jeunes enfants...
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Françoise Legendre
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Elisabeth Foltz

Lundi 17 septembre 2018 : Sortie á la Grotte des Carbonnières
Visite par Michel et Cathy Espéret


Une opportunité de venir partager ce moment de détente de la fin de l'été, cette visite s'est inscrit dans la suite de la conférence sur l'ours des cavernes, donnée le 22 juin dernier à Martel par Michel Philippe, Jean-Louis Thocaven et Michel Lorblanchet. Le gouffre de la Fage étant fermé exceptionnellement, on a vite fait un détour vers Lacave pour visiter la grotte des Carbonnières. Après la visite on s'est régalé par un pique-nique (repas tiré du sac, enjolivé pour le partage).
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2018 : L'Association des amis du musée de la Raymondie

Parmi nos intervenants en 2018...
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Jean-Louis Thocaven
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Michel Espéret
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Jean-Pierre Girault
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Michel Lorblanchet
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Pierre-Yves Demars
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François Moser
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Marguerite Guely
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Laurent Wirth
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22 juin 2018 : Conférence sur l'ours des cavernes

ÉCOUTER : Interview sur Décibel FM
Elisabeth Foltz (présidente de l'association) et Michel Esperet (spéléologue et membre de l'association) parlent du musée de la Raymondie et de l'ours des cavernes juste avant la conférence....

ÉCOUTER : La conférence "Une histoire d'ours" du 22 juin
En quatre parties : Les trois intervenants suivis par les questions/réponses

VOIR MÉDIATHÈQUE
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Jean-Louis THOCAVEN, Président du Spéléo-Club de Souillac, a présenté la découverte d'un sanctuaire de l'ours des cavernes à Souillac en 2008.

Michel PHILIPPE, Paléontologue du Muséum d'Histoire Naturelle de Lyon, spécialiste de l'ours des cavernes en France, qui étudie nos causses de Martel et de Gramat, nous a parlé de l'ours des cavernes, sa présence en Quercy, son existence, sa disparition.

Michel LORBLANCHET, Préhistorien, Directeur de Recherche au CNRS et grand spécialiste de l'art pariétal, a commenté la représentation de l'ours des cavernes dans les grottes du Quercy.

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Elisabet Foltz et Michel Philippe
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Griffures d'un ours des cavernes
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Michel Lorblanchet
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Grotte du pech-Merle: Gravettien - relevé M.Lorblanchet (référence= "Les grottes ornées du Quercy", 2010)
Grotte de Sainte-Eulalie (Espagnac-Lot) : Magdalénien supérieur (relevé M.Lorblanchet, référence ="L'Art pariétal en Quercy : Sainte-Eulalie, Les Merveilles : Recherche d'une  méthode d'analyse des grottes ornées", Thèse de 3eme cycle - Sorbonne 1972)
Grotte de Roucadour (Thémines-Lot) Gravettien - relevé Ingmar Braun sous la direction de M. Lorblanchet (référence = monographie collective de la grotte ornée de Roucadour, sous la direction de M. Lorblanchet et J.M. Le Tensorer, en préparation)

9 juin 2018 - Conférence : De la Boutique au Tribunal à Martel

Avec Marguerite Guély, historienne, spécialiste de la Sénéchaussée de Martel. L'implantation de nombreux marchands et du
commerce de sel, bovins... au Moyen Age a fait la fortune de Martel. A la fin du Moyen Age, les marchands font place aux hommes de loi. Elle nous a expliqué les conséquences pour la ville.

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Martel : Ville aux sept tours
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Sceaux du secret
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3 juin  2018 : Visite au site du Piage, Fajoles

La visite des membres de l'Association des amis du musée de la Raymondie a eu lieu à l'occasion de la fête de la préhistoire
organisé par l'Association des amis du Piage et la Comité des fêtes de Fajoles. Nous avons vu des étudiants-fouilleurs en train de travailler.

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1 juin - Conférence : "Les ressources en eau du causse de Martel et du Puy d'Issolud"
Avec Jean-Paul Fabre, hydrogéologue, auteur d'une thèse sur la résurgence du Blagour à Souillac. Il est aussi spéléologue avec son épouse et a travaillé longtemps au club de spéléologie de Souillac.

C'est lui qui a remis en état le dédale des eaux des sources de Loulié. Il est titulaire d’un doctorat de troisième cycle de l’université Paul Sabatier à Toulouse.  Il exerce maintenant la spéléologie en indépendant, directement rattaché à la Fédération française de spéléologie. Il est aussi Hydrogéologue coordonnateur départemental.

Outre l’étude des sources majeures du causse de Martel et de leurs bassins versants ainsi que du Puy d’Issolud, il nous a donné une idée générale du fonctionnement des aquifères karstiques de ce territoire. Pour terminer il nous a proposé une réflexion sur leur fonctionnement à l’époque gauloise.  Et il a répondu aux questions qui nous taraudent tous sur le devenir de ces belles sources et de cette ressource abondante qu’est celle de l’eau dans le contexte de notre développement économique moderne.

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ÉCOUTER À LA MÉDIATHÈQUE
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L’association des Amis d’Uxellodunum et des Amis du Musée de la Raymondie étaient heureuses de s’associer pour présenter ce thème des ressources en eau du Causse de Martel et du Puy d’Issolud.

Comme vous le savez l’étude du sol et du sous-sol de notre territoire font partie de nos recherches réciproques. Il fallait donc bien qu’un jour nous en parlions. Au Musée de la Raymondie, nous avons jusque-là traiter des sols de surface du territoire, à travers les objets de tout le territoire exposés au Musée, mais nous pensions arriver un jour à une étude du sous-sol. Car on ne peut séparer les deux. De la même façon les Amis d’Uxellodunum avec leur problématique de la bataille d’Uxellodunum ne pouvaient rester insensible au cheminement des sources de Loulié.
Et c’est ainsi que la proposition de ce sujet de conférence a amené les deux associations à situer le lieu de cette conférence à St-Denis-Lès-Martel au pied du Causse de Martel, face à la butte témoin du Puy d’issolud, butte qui lui était aux temps géologiques rattachée.

5 mai 2018 - Conférence : "Le bestiaire médiéval"

Avec Émilie Nadal, chercheuse, qui nous a présenté son sujet de thèse, soutenue en 2013, qui portait sur le Pontifical de Narbonne, manuscrit richement enluminé, commandé en 1350 pour l'archevêque Pierre de la Jugie.

Émilie Nadal est ingénieur d'études à l'IRHT-CNRS et travaille sur le repérage et l'analyse des manuscrits de la bibliothèque médiévale des dominicains de Toulouse.  Elle s'intéresse aux manuscrits possédés par des commanditaires de la France méridionale, aux questions de personnalisation des livres enluminés et à l’étude des échanges entre les artistes.
Parmi ses publications citons ses recherches sur les manuscrits des prélats du Midi de la France au xive siècle (Cahiers de Fanjeaux, 2017, n°51) et la publication de sa thèse à paraître en 2017 aux éditions Brepols.

Elle nous a expliqué que les animaux, réels et fantastiques, sont partout au Moyen Âge, particulièrement dans les manuscrits enluminés.
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Emilie Nadal
Écouter À LA MÉDIATHÈQUE
Les légendes qui les concernent, les qualités qu'on leur accorde, la façon dont on les représente, permettent de comprendre l'importance qu'ils occupaient dans la pensée médiévale, et révèlent encore pour certains d'entre eux notre propre rapport aux bêtes.
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Elephant et son gardien, Parker Library, Corpus Christi College, Cambridge, Chronica Maiora II
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En haut, panthère; en bas, licorne (Bestiaire d’amour, XIVe s.) Dijon, BM, ms. 526, f.24v
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Pontifical of Guillaume Durand, Avignon, avant 1390, Bibliothèque Sainte-Geneviève, ms. 143, fol. 77v, Paris
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Bibliothèque Nationale de France, lat. 3630, Folio 78v
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Londres, British Library, Harley 4751
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Dublin, Trinity College, Livre de Kells

Atelier de poterie au musée
Jeudi 26 avril à 15h

« L'artisanat de la terre à l'époque gallo-romaine »
De 7 à 77 ans

Des enfants, parents et autre visiteurs ont travaillé sous la direction de François Moser, de l'association OTZIAL, pour créer de la poterie en utilisant les matériaux et les méthodes des gallo-romains. Le but de l'association OTZIAL est de promouvoir la compréhension des techniques utilisées depuis la préhistoire ainsi que leur chronologie et de divulger les connaissances des méthodes expérimentales de fabrication d'objets anciens aux enfants et aux adultes.
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La panoplie de François
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On choisit les moules
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Visite des élèves du Collège Léo-Ferré de Gourdon à Loulié avec Jean-Pierre Girault
5 avril 2018


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Assemblée Générale
Mercredi 21 mars 2018 à 17h
à la Raymondie

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L'assemblée Générale a eu lieu le 21 mars - le moment de réunir afin de prévoir les orientations de l'association.  Nous savons que la responsable du musée, Anne-Cécile Villechenaud, nous quitte bientôt. C'est donc une année importante de changement.

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RAPPORT :  Conférence de Pierre-Yves Demars
"La circulation des chasseurs-cuilleur dans le bassin aquitain au Paléolithique"

Samedi 10 mars 2018

Le palais de la Raymondie s’est encore rempli de monde. 71 personnes venues de basse-Corrèze, de Dordogne et du Lot, ont écouté la présentation, très documentée, du préhistorien Pierre Yves Demars, sur les déplacements des chasseurs-cueilleurs au paléolithique supérieur.

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Audio - MÉDIATHÈQUE
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De façon très pédagogique Mr Demars a amené méthodiquement son public à comprendre le sens des déplacements des hommes de Cro-Magnon entre plateaux et vallées de la région aquitaine à cette époque froide. Devant chasser avec des outils principalement de pierre, le silex, (l’usage des métaux étant encore inconnu) ces préhistoriques comparables à nous avaient conçu des stratégies de chasse habiles et efficaces.
A partir des silex retrouvés sur les lieux de fouilles, Pierre Yves Demars a montré la correspondance totale entre la circulation des préhistoriques et celle des outils de silex.

 Les préhistoriques se déplaçaient en fonction des saisons et des migrations animales. L’exemple du renne est révélateur. A la belle saison, cet animal remontait en troupeau vers l’est sur les plateaux des causses qui leur servaient d’estives. A la mauvaise saison, ils redescendaient au contraire vers la vallée de la Dordogne et de son affluent la Vézère.

C’est là que les populations se regroupaient pour passer l’hiver, pour ensuite se disperser à la belle saison. C’est à ce carrefour de rivières que les animaux se faisaient le plus piéger.
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Le paysage typique
Alors que la calotte glaciaire couvrait le nord de la France, les conditions étaient très favorables dans le bassin aquitain : steppes herbeuses humides attirant les herbivores, étés doux, nombreux gîtes de silex pour leur industrie lithique (roche coupante comme le verre dont on peut maîtriser la taille), cours d’eau poissonneux, nombreux abris sous roches orientés sud, sud-est, et gibier abondant de rennes, chevaux, bisons, mammouths.

Les trocs, les échanges de silex, de techniques diverses, se faisaient donc au cours de ces déplacements d’ouest en est. 

La région des Eyzies était alors le centre du rayonnement des échanges en Aquitaine.  
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La chronologie
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La calotte glaciaire
Au cours de leur parcours certains groupes pouvaient s’aventurer vers le Massif central pour trouver une bonne matière première lithique. C’est le cas de la région d’Aurillac qu’on retrouve plus à l’ouest mais c’était pour s’approvisionner en matière première pas pour y séjourner à la belle saison.

Les trocs, les échanges de silex, de techniques diverses, se faisaient donc au cours de ces déplacements d’ouest en est.  La région des Eyzies était alors le centre du rayonnement des échanges en Aquitaine.  

Au cours de leur parcours certains groupes pouvaient s’aventurer vers le Massif central pour trouver une bonne matière première lithique. C’est le cas de la région d’Aurillac qu’on retrouve plus à l’ouest mais c’était pour s’approvisionner en matière première pas pour y séjourner à la belle saison.
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Ainsi nos ancêtres vivaient dans un monde mobile, vivant, où les échanges étaient organisés d’ouest en est. Des recherches ont montré qu’il y avait aussi du troc pratiqué à grande distance entre Bergerac et les Pyrénées, mais il paraît moins fréquent.

Michel Lorblanchet a rappelé que si l’on pouvait identifier l’origine des pigments utilisés sur les parois rupestres, on pourrait trouver un nouveau marqueur sur les déplacements de population. Mais l’interdiction de faire des prélèvements ruine ce projet.

La conférence s’est terminée par un sympathique pôt de l’amitié. L’association a remercié tous les participants et rappelle qu’on peut consulter son site web pour se tenir au courant : www.amismuseeraymondie.org.

Elisabeth Foltz, présidente des Amis du Musée de la Raymondie

Mars 2018
Visite des membres de l'association à Tintignac
"Tintignac est probablement l'un des sanctuaires majeurs de la tribu lémovice [...] progressivement monumentalisé à l'époque gallo-romaine."    Christophe Maniquet/INRAP

La Civitas Lemovicum, le territoire du tribu gallo-romain des Lémovices, calqué à quelques détails près sur les limites administratives de l'ancienne région Limousin, était traversée par des axes routiers importants : le plus ancien, au rôle commercial et d'origine préromaine desservait le site de Tintignac.

Tintignac-Naves est situé le long d’une route proto-historique reliant la Bretagne à la Méditerranée et par laquelle transitait l’étain venu d’Armorique, métal indispensable, avec le cuivre, à la réalisation d’objets et d’armes en bronze.

Le site de Tintignac-Naves est mentionné pour la première fois en tant que site archéologique en 1633. Abel Hugo le cite en 1835 dans La France pittoresque, tout comme Jean-Baptiste Tripon en 1837 dans Historique monumental de l'ancienne province du Limousin, ou Prosper Mérimée en 1838 dans Notes d'un voyage en Auvergne. A la suite de la visite de Mérimée, le site archéologique est classé au titre des M.H en 1840. Des premières fouilles sont engagées entre 1842 et 1847 et ont révelé une partie du théâtre, le cour de fanum.  Quarante ans plus tard en 1884 une campagne de fouilles débute à nouveau avec pour but de dégager les murs afin d'établir un plan détaillé du site. Il restera ensuite en sommeil pendant 117 ans.

En 2002, la commune de Naves, en vue de valoriser son patrimoine archéologique, décide de programmer une campagne de fouilles archéologiques en partenariat avec la DRAC. Les recherches fructueuses ont continué jusqu'à aujourd'hui, avec un arrêt provisoire entre 2006 et 2008 suite à l'exceptionnelle découverte du dépôt d’armes. Depuis, certaines armes ont été restaurées (épées, casque-oiseau, les carnyx à tête de serpent et de sanglier) et ont fait l’objet d’expositions et de conférences à Paris et en Europe. 

La découverte du temple gaulois situé sous le fanum et des objets qui s'y trouvaient a permis de mieux connaître le rite votif des Gaulois et leur art de la guerre. Les luxueux bâtiments romains implantés par la suite sont, eux, un élément pour comprendre le processus d'assimilation du peuple gaulois au sein de l'Empire.

Au moment de rédiger ces lignes le site n'est pas ouvert au public.
Voir : tintignac.wixsite.com/tintignac-naves

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Carnyx trouvé dans le sanctuaire gaulois de Tintignac (Corrèze). Cité des Sciences et de l'Industrie (Paris), "Les Gaulois, une expo renversante", du 19-10-2011 au 2-09-2012. Par Claude Valette [CC BY-SA 3.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], de Wikimedia Commons
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Casque
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Armements trouvés

10 janvier 2018
Les amis du musée de la Raymondie autour de la galette

Reportage de la Vie Quercynoise...
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ACTUALITÉS DE L'ASSOCIATION  2017

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Mardi 24 octobre au samedi 4 novembre inclus de 14h à 17h
OUVERTURE DU MUSÉE et "ATELIERS DU JEUDI"

En 2017 la musée était ouvert pendant des vacances de la Toussaint.

En plus cette année il y avait 
des animations : 
"Les Ateliers du Jeudi" pour les enfants d'au moins 6 ans

Découverte de la bataille d'Uxellodunum au Puy d'Issolud et de l'histoire des lieux au travers de l'exposition, des objets archéologiques et d'une maquette suivi d'un atelier créatif


Le jeudi 26 octobre : réalisation de bijoux gallo-romain en collaboration avec l'association Otzial.
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Le jeudi 2 novembre : réalisation d'une maquette d'une construction défensive romaine.

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Prévue fin novembre 2017
RÉUNION DU COMITÉ SCIENTIFIQUE
Cette réunion doit se faire après la visite de la Drac le 16 novembre à Martel.

Jeudi 12 octobre
Réunion du bureau de l'association
et le 
Conseil d'administration


Les membres du bureau se sont réunis le 12 octobre juste avant le conseil d'administration, dont l'ordre du jour était :
             
  • Compte rendu des activités et bilan financier
  • Programme 2018
  • Réorientation de l'Association avec la nomination d'Anne-Cécile Villecheneau, Adjoint territorial du patrimoine, responsable du Musée

Site d'Uxellodunum au Puy d'Issolud
JOURNÉES
PORTES OUVERTES REPORTÉES EN MAI 2018


Les journées portes ouvertes du site d'Uxello n'auront pas lieu au moment des journées du patrimoine mais sont reportées en mai 2018.
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Weekend du 16 au 18 juin 2017
JOURNÉES DE L'ARCHÉOLOGIE
au musée 
Encore un weekend plein d'animations...

Et
une première au Musée de Martel : "Dans le peau d'un archéologue"
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es ateliers de fouille aux jardins de la Médiathèque, avec la responsable du Musée, Anne Cécile Villechenaud, dîplomée en Histoire de l'art et Archéologie.

Mise à disposition de bacs à fouille pour s'initier aux techniques de fouille comme un véritable archéologue. Pour famille et tous publics.

Et, bien sûr, des visites au musée et à l'Exposition sur Uxellodunum et une visite commentée de l'exposition "Uxellodunum, la dernière bataille de la Guerre des Gaules".
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2016 - 2017
ANIMATIONS SCOLAIRES ET SORTIE PÉDAGOGIQUE

Pour les écoles primaires de Martel et de Souillac, niveau CM1 et CM2. 
Intervenante : Agnès Schneider, ancienne enseignante.


Juin 2017 : Visite de l’exposition Uxellodunum ou la dernière bataille à Martel.
Mai 2017 : Présentation de la bataille d’Uxellodunum  à Martel et à Souillac.

Janvier 2017  : «  Autour des Gaulois »  Presentation de 3h à Souillac.
8 et 10 novembre 2016 : «  Autour des Gaulois »   Presentation de 3h à Martel.
13 octobre 2016 : Visite du Musée. Ecole de Martel.

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Samedi 3 et dimanche 4 juin 2017
INAUGURATION DE L'EXPOSITION SUR UXELLODUNUM

Un weekend plein d'animations autour de la thème d'Uxellodunum au Puy d'Issolud y comprise deux conférences .....

CONFÉRENCE
Samedi 3 juin à 15h

« Luctère le Cadurque parmi les siens
à la fin de la Guerre des Gaules »
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Jean-Marie Pailler
Avec Jean-Marie Pailler, Professeur émérite à l’université de Toulouse II, ancien membre de l’Ecole Française de Rome et membre honoraire de l’Institut Universitaire de France.
Voir MÉDIATHÈQUE pour plus d'information.

PhotoGuillaume Renoux
CONFÉRENCE
Dimanche 4 juin à 15h

« Archers gaulois et archers romains durant la guerre des Gaules.  Le cas du puy d’Issolud (Oppidum d’Uxellodunum)  -  une approche pluridisciplinaire »
Avec Guillaume Renoux, docteur en sciences de l’antiquité de l’université Jean Jaurès et membre associé à l’UMR Traces à Toulouse.

L'arc et la flèche furent utilisés aussi bien par le Gaulois que par les Romains dans le conflit qui les opposa au cours du dernier siècle avant J.-C. De la lecture méthodique du récit de César on retire les constatations suivantes : les archers expérimentés formaient des contingents nombreux aussi bien du côté des Gaulois que des Romains. Mais si les textes constituent un témoignage direct de la vie des hommes durant l'antiquité, le mobilier archéologique de pointes de flèche découvert à Alésia ou au Puy d'Issolud (oppidum d'Uxellodunum), par exemple, forme un support complémentaire à notre connaissance du passé.

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C'est ainsi, que sans se départir des sources écrites et archéologiques, indispensables pour tout historien, les moyens proposés par la science, à travers la métallographie (la science des métaux), peuvent élargir le champ de la recherche historique, en nous ouvrant de nouvelles perspectives d'étude.

Et des animations :
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10 mai 2017 : Petite annonce ...   
L'ASSOCIATION CHERCHE UN NOUVEAU MEMBRE
pour remplacer Antoine Deudon au conseil d'administration qui vient de démissionner pour cause de départ.


Samedi 8 avril 2017
CONFERENCE :
L'image de la femme préhistorique
avec François Moser


organisée par les Amis du Musée de la Raymondie

François Moser est archéologue expérimental, président de l’association Otzial. Crée en 2009, cette association a pour but de favoriser la compréhension des techniques utilisées depuis la préhistoire.

Il a expliqué ce que l'Homme est capable de faire pour représenter des Femmes et non la Femme. Il nous a montré qu'il est extrêmement imprudent de tirer des conclusions ou des généralités concernant les motivations qui ont conduit nos ancêtres à figurer des corps de femmes.

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Mardi 20 mars 2017
DES ÉLÈVES DE MARTEL ONT VISITÉ LE MUSÉE

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Au niveau pédagogique, l'association travaille étroitement avec les écoles et le collège de proximité. Le patrimoine "proche" les intéresse et ils sont demandeurs !   Donc, le 20 mars deux groupes d'élèves du collège (une douzaine) et quatre du CM2 de l'école de Martel ont été reçu au musée par Elisabeth Foltz (présidente) et Agnès Schneider (responsable des scolaires).  En fait ils ont voulu rencontrer des membres de l'association pour parler du musée et également des dolmens du nord du Lot.

Chaque groupe avait un questionnaire de 10 questions et ils ont fait des enregistrements.  En classe, ils doivent rédiger des articles à partir de leur reportage.


Samedi 11 mars 2017 : RAPPORT DE LA CONFÉRENCE :
Les origines urbaines de  Martel et représentations du sceau consulaire

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Pierre Flandin-Bléty et Marguerite Guély

La deuxième conférence de l'année 2017 s'est tenue samedi au Palais de la Raymondie avec Marguerite Guély, historienne de la sénéchaussée, spécialiste de la Vicomté de Turenne et présidente de la société archéologique de la Corrèze, et Pierre Flandin-Bléty, professeur honoraire des Universités, médiéviste, spécialiste de l’histoire des villes à consulat du 13° au 15° siècle, avec un intérêt particulier pour la Vicomté de Turenne.

La conférence a encore une fois attiré et captivé un public de 70 personnes, venu d'horizons différents.


Nos deux conférenciers se sont parfois opposés, mais surtout se sont complétés avec leurs exposés respectifs : le premier sur les origines urbaines de Martel, le second sur les trois sceaux de la ville et leur évolution.

Mme Guély a commencé par nous rappeler ce que Martel n’est pas.

Puis Mr Flandin-Bléty a montré l’évolution des sceaux de la ville au cours d’une étude savante.

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Martel : le grand sceau
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Cache-matrice (fin XIXe siècle) surmoulé sur une empreinte tiré de la matrice originale (Coll. Charvet). Musée de Martel.
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Sceau du secret

La ville n’est pas un oppidum celte, elle n’est pas un vicus (petit bourg) ou une villa gallo-romaine. Elle n’est pas une ville fondée par Charles Martel ainsi que la légende construite à partir du 16° siècle a bien voulu l’affirmer. Elle n’est pas non plus une ville abbatiale comme Souillac. Si Souillac est fondée en 950, il n’existe pas de Martel à cette époque. Aucune mention dans le cartulaire de Tulle ou de Beaulieu pour cette période.

Par contre, dans les sources manuscrites, Martel ou Martell est cité à partir de 1142 (cartulaire d’Obazine) à l’occasion de dons faits par des nobles des environs à l’abbaye d’Obazine, pour des maisons possédées à Martel. La Vie de Saint Etienne d’Obazine, fondateur de l’abbaye, écrite vers 1180, après sa mort,  précise aussi l’existence d’une maison « hors les murs » destinée aux frères d’Obazine et aménagée pour « l’achat et la vente » des marchandises - actuelle place de la Rode.

Martel est aussi cité en 1153 pour posséder des mesures.

Donc, le fait qu’il existe des maisons appartenant à des nobles, et des mesures, montrent que Martel est devenue une ville neuve entre la fin du X° siècle et le milieu du XII°. A quelle date précise on ne sait pas. Comment ?

       ---   Trois hypothèses sont possibles   ---

Première hypothèse : Une « sauveté » c’est-à-dire un territoire délimité par des croix, garantissant aux occupants la paix et la sécurité en application des décisions prises au XI° siècle par les conciles d’évêques et d’abbés. Cela est tentant pour Martel car il y a bien eu une église consacrée à Sainte Madeleine à l’est du chevet de Saint Maur, dont le culte remonte à la fin du X° siècle. Cette église, entourée d’un cimetière, en partie ruinée en 1756, sera démolie en 1792. De plus, Martel est entouré de nombreuses croix (cas de Figeac, Souillac, Beaulieu, Carennac).

Mais qui aurait créé cette sauveté ? Les moines de Souillac (plus d’archives), les moines d’Obazine (l’abbaye n’est fondée qu’au 12° siècle). Et pourquoi le petit bourg de la Madeleine n’est-il pas inclus dans l’enceinte de la ville murée attestée vers 1150, celle des fameuses mesures ?   Des questions pour le moment sans réponse.

Deuxième hypothèse : une ville « castelnau ». Du XI au XII° siécle, les nouveaux châteaux se multiplient, leur présence en un lieu précis attire la population, la protège et cet attrait fait naître un bourg castral.

C’est le cas de Gourdon, Saint-Céré, Cardaillac. Dans le cadre du mouvement communal, les villes se  sont émancipées de la tutelle du seigneur qui leur a accordé une charte. Martel serait donc « un bourg castral » ?

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Là encore la chose est plausible. Martel a obtenu trois chartes. La première charte date de 1219, ce qui est vraiment précoce par rapport aux coutumes du Quercy. A cette date le Vicomte Raymond IV part en croisade. La seconde charte est octroyée en 1235 par le même vicomte.
Il confirme la première et y ajoute l’exonération fiscale. Quel atout!!  Il déclare aussi que la Tour de Martel appartiendra toujours au Vicomte, mais sera gardée par les consuls pour assurer le guet et la sécurité de la ville.

D’autre part, dans les sceaux de Martel, sur celui qu’on appelle le grand sceau, il y a bien un château sur l’avers et, sur le revers, un cavalier tenant le bouclier et la bannière aux armes de Turenne. Mais où serait le château ? Sous l’actuel Raymondie ? Accolé à la Tour Tournemire ?  Nous n’avons pas de certitude là encore.


Enfin Marguerite Guély a émis une troisième hypothèse : celle d’une ville- carrefour au croisement de la route royale Paris Toulouse qui passait par Martel et Gramat avant le 17° poste et de la route du sel, de l’Atlantique à Aurillac. Ce sel était remonté sur la Dordogne par les gabariers jusqu’à Souillac où il était déchargé, puis suivait l’axe terrestre Martel-Vayrac.  Rajouter cette dimension économique à une ville qui a toujours défendu son artisanat et son commerce n’a rien de contradictoire avec les deux autres hypothèses.

Pour conclure, la ville a pu commencer par une petite sauveté entre la fin du X° siècle et le début du 12° et commencer à apparaître au XI° siècle dans le quartier de Sainte Madeleine. Ce premier développement a pu en entraîner un second d’abord sous l’autorité des Vicomtes de Turenne dont Martel s’est émancipé peu à peu. Lorsqu’elle entre dans l’histoire manuscrite, début du 12° siècle, c’est une ville en pleine expansion. Et comme expansion signifie aussi émancipation, elle reçoit sa première charte en 1219.

Une ville donc à deux pôles : « une sauveté castrale », prospère et marchande, exemptée d’impôts au seigneur, qui naît et se développe entre le X1°et le XII° siècle avec le marché du sel, puis des moutons, des bœufs engraissés dans les prairies en contrebas, avec le passage des pèlerins et ….. avec l’élevage des chevaux ? Chevaux de course pour les nobles, chevaux de messagerie, chevaux de trait pour l’agriculture et toutes sortes d’attelages. Rappelons l’affaire des courses de chevaux offertes en 1183 par le Vicomte de Turenne au fils du roi d’Angleterre.

N’est-ce pas ce que semble aussi nous montrer l’évolution des sceaux de la ville du grand sceau au sceau du secret qui montre trois marteaux très particuliers, ceux du maréchal-ferrant. 


Vendredi 24 février 2017
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE de l'Association
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2016 était une année riche en activités de toutes sortes, sur le plan associatif, le plan animation scolaire et le plan conférences et sorties. 

L'association compte actuellement 66 adhérents qui donnent leur temps, font des dons, ou travaillent sur d'autres projets. Ceci montre la vitalité de l'association qui 
continue à s’enraciner dans le paysage culturel grâce à son site, ses conférences, ses activités. Ainsi elle a été intégrée au Comité d’orientation du site d’Uxellodunum ( SMGSU) avec les associations Racines et les Amis d’Uxellodunum au Puy d'Issolud. Elle a été soutenue par le Ministère de la Culture, le Conseil Départemental et la Municipalité de Martel, qui, consciente de l’importance du Musée auprès des jeunes, a décidé de créér un poste de responsable du musée, Anne-Cécile Villechenaud.

Le programme de conférences en 2016 a été bien reçu par le public,  la salle étant toujours comble.  Et l'exposition sur les Dolmens du Nord du Lot par Jean-Pierre Girault a été un succés surtout pendant les évènements particuliers des Journées d'archéologie et des Journées du patrimoine.  Le musée a enregistré plus d'entrées qu'en 2015. Trois visites sur le terrain (une marche aux dolmens et deux visites de Martel) ont plu à l'association. Jean-Pierre Girault, Marguerite Guély et Colette Curtet les ont assurées brillamment. Le travail auprès des scolaires s'est bien passé et il est à developer grâce à Agnès Schneider.

Le programme pour 2017 est déjà commencé avec la conférence sur les Wisigoths en janvier et ses animations scolaires à Martel et à Souillac. D’ici juin nous avons encore trois conférences. L'exposition sur Uxellodunum est en préparation depuis novembre et on envisage de réaliser une valise pédagogique qui sera exploitable par les scolaires. On va présenter un diaporama sur la bataille d’Uxellodunum et nous allons exposer des objets prêtes par des musées de Villefranche de Rouergue et Toulouse.
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L'exposition sur les dolmens du nord du Lot : une visite guidée par Jean-Pierre Girault
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Les enfants travaillent pendant leur visite en 2016 au musée

14 janvier 2017
RAPPORT sur le conference récent :
Sur les traces des Wisigoths en Occitanie quercynoise  avec Régis Delbru
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Samedi 14 janvier, s’est tenue la première conférence de 2017. Soixante-dix personnes ont écouté Regis Delbru, Dr socio-économiste retraité, passionné par l’histoire locale.

Son exposé «  Sur les traces des Wisigoths en Occitanie quercynoise » nous a fait découvrir les traces laissées par ce peuple d’origine germanique. Partis de Suède, les Goths installés en Pologne au 1er siècle gagnèrent la Mer noire où ils se divisèrent en deux groupes : Ostrogoths et Wisigoths. Ces derniers installés en Dacie (actuelle Roumanie) migrèrent à nouveau vers l’ouest sous la poussée des Huns. Peu à peu christianisés et romanisés au contact de l’empire, les Wisigoths devinrent au début du 4è les défenseurs de la pax romana impériale contre les autres barbares. En 418 le premier empereur d’Occident Honorius leur octroya le droit de s’installer en Aquitaine. Profitant de l’anarchie de la Gaule au 5è siècle, le roi Wisigoth Euric étendit son territoire vers le Rhône et s’installa dans le Quercy en 479.

Leur occupation fut de courte durée (479-507), la mort de leur roi Alaric II tombé sous les coups des Francs de Clovis entraînant  la fuite des élites en Espagne.

Mais, même s’il ne reste de leur passage que quelques lettres ou récits de Sidoine Apollinaire, ou des écrits dans les bibliothèques anglaises parce que des autodafés brûlèrent localement les écrits de ces peuples chrétiens ariens considérés comme hérétiques par la Papauté, Régis Delbru a su éveiller notre curiosité en nous livrant, de façon argumentée ce qu’il pense être les traces du passage des Wisigoths dans le Quercy. Traces dans les églises romanes avec des pierres de réemploi comme l’ours animal fétiche des Wisigoths. Traces dans la toponymie locale avec des noms de lieux comme Le Goth qui a pu donner Gauthier ou Gautherie…. A nous maintenant d’observer plus attentivement notre région. Un pot de l’amitié a clôturé la rencontre.
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"Aujourd’hui ici, la nouvelle région d’Occitanie, administrative et politique, émerge. Son histoire oubliée se confond dans la nuit des temps avec l’histoire des Wisigoths. Le royaume wisigothique de Toulouse ‎ (418-507) a laissé une forte empreinte sur la langue occitane et ses parlers locaux malgré les croisades répétées contre le Sud et les chrétiens marqués par l'arianisme. Les rapports tumultueux entre le Nord et le Sud rebelle, politique et religieux, trouvent là, leur origine millénaire.

De cette époque, il reste quelques lettres et récits de Sidoine Apollinaire, ou des écrits dans les bibliothèques anglaises. Localement, les autodafés ont brûlés tous les écrits « païens », seules restent des traces nombreuses sur nos murs, dans la toponymie et dans nos traditions culturelles : Sur nos murs, des symboles, des sculptures en réemploi, une manière de construire ; Sur la toponymie locale, ce sont des noms de lieux à prononcer dans notre langue originale où les V et les B se confondent sans trop s’attacher à leur orthographie, initiée par les clercs latinistes à travers les siècles.

Les Wisigoths ont migré pendant plus de trois siècles, depuis les pays Baltes, en passant par la mer Noire, le Danube et l’Italie à la recherche d’une terre d’accueil qu’ils trouvèrent, dès 412, dans la vallée de la Garonne. Le foedus de 418, permet la naissance à Toulouse d’un royaume fédéré à Rome. A partir de cette date, leur royaume et leur influence romaine ne va pas cesser de s’étendre allant de la Loire à Gibraltar. Les amitiés du roi Théoric II et de Sidoine Apollinaire, évêque d’Auvergne ont protégé l’Auvergne des visées expansionnistes jusqu’en 475. Le Quercy fut annexé en 472.

En 507, le barbare franc Clovis tue Alaric II à Vouillé et il assure la domination des barbares du Nord et de l’église catholique romaine, sur la civilisation romanisée du Sud pour 1400 ans. Les guerriers « reiks »  constituèrent la féodalité occitane et les saints locaux." 
Régis DEBRU


Janvier 2017
L'ASSOCIATION TRAVAILLE sur l'exposition 2017

EXPOSITION UXELLODUNUM
2017

Inauguration : 3 et 4 juin

La dernière bataille entre les gaulois et les romains

Préparation par l'association des Amis du Musée de la Raymondie d'une Exposition sur Uxellodunum de l'archéologue Jean-Pierre Girault en collaboration avec l'association des Amis d'Uxellodunum et l'association Racines, y compris  l'exposition des objets trouvés au Puy d'Issolud par Jean-Pierre Girault.

A voir :

Le site web d'Uxellodunum
au Puy d'Issolud : 
www.uxellodunum.com

​La bataille d'Uxellodunum, Nouvelles recherches au Puy d'Issolud à la fontaine de Loulié 
par Jean-Pierre Girault
histoire_duxellodunum.pdf
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ACTUALITÉS 2016

15 et 17 novembre 2016
L'ASSOCIATION VA A L'
ÉCOLE...

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Il s'agit d'une animation sur les Celtes et plus particulièrement les Gaulois, auprès de la classe de CM1 de Martel, avec Agnès Schneider, ancienne enseignante. Une deuxième partie devrait se dérouler en mai pour parler d'Alésia et finalement d'Uxellodunum.

Les élèves viendront visiter l'Exposition Uxellodunum en juin au Musée.  De plus, ils ont un projet sur le patrimoine et, en fin d'année scolaire, ils iront sûrement visiter Cahors sur les traces Gallo-romaines.
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Novembre 2016
SENTIER D'INTERPRÉTATION DES DOLMENS DE MIERS
  :  6,7km - 2h30


Voici des idées de promenades, le parcours d'interprétation à Miers est effectif. 

Ce sentier vous invite à la découverte de plusieurs dolmens. 
Il vous révèle, à chaque étape, un peu mieux leur histoire.

Voir MEDIATHEQUE pour télécharger le dépliant du Parc Naturel Régional des Causses de Quercy.

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Dès novembre 2016
L'EXPOSITION SUR LES DOLMENS DU LOT
est disponible !


L'exposition Les Dolmens du Nord du Lot, visible au Musée en été 2016, est actuellement disponible. Cette exposition photos - textes, conçue par Jean-Pierre Girault, réalisée par notre association, présente la richesse du passé mégalithique dans le Nord du Lot.
pret_exposition_dolmens.pdf
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6 novembre 2016
LE SITE WEB

Le site web évolue...
 
Il vient d'être réorganisé pour améliorer l'organisation de l'information et simplifier la navigation.

En outre, une version est maintenant disponible en anglais, voir
ENGLISH.



Miers - 1 octobre 2016
SENTIER DES DOLMENS : BALADE,
CONFÉRENCE ET EXPOSITION
​

L'exposition sur les dolmens du Nord du Lot, crée par Jean-Pierre Girault et installée par l'Association cet été au musée, a fait un déplacement vers Miers à l'occasion de cette animation organisée par le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy.

Une balade a été suivie par une conférence et l'exposition à la salle des fêtes de Miers avec Vincent Ard, préhistorien, chargé des recherches au CNRS.
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Dolmen de Peyrebru
Le Quercy offre une grande concentration en tombes mégalithiques.  Ce sont en effet 600 dolmens qui sont comptabilisés dans le département du Lot. Ces premières architectures de pierre ont été édifiées dans notre région il y a près de 6000 ans. La commune de Miers compte 14 dolmens.  
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Martel - 20 septembre 2016
RÉUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

La présidente, Elisabeth Foltz, rappelle la bonne santé de l’association comme le montre l’augmentation des adhésions, et les activités nombreuses et diverses avec un public toujours nombreux. En bref :

​La fonctionnement du musée :
  • En 2016 les gardes du musée ont été assurées par une équipe de 16 personnes.
  • Le travail de classement au dépôt de fouilles est en cours.
  • La réorganisation des étiquettes et des vitrines et la fabrication de supports et de petits panneaux pour exposer des pièces importantes et donner de l’homogénéité et de la clarté. 
  • L’arrivée de nouvelles pièces au musée ou au dépôt. La vitrine de l’ours (Michel Espéret, Jean-Claude Eyma, Jean Paul Fabre), la collection de silex de Michel Delprat et la fibule et la pièce de Roger Mialet. D’autres sont en cours d’inscription.
  • L’aménagement du musée : il est plus lumineux, plus clair.


​Les animations et activités :
  • Travail avec les scolaires sur le thème des dolmens, par Agnès Schneider.
  • La sortie Dolmens avec Jean-Pierre Girault.
  • La visite guidée de Martel avec Marguerite Guély.
  • ​Quatre conférences organisées : avec Jean-Pierre Laussac, Jean Gasco, Marguerite Guély et Jean-Pierre Lagasquie.
  • Les Journées Nationales de l’Archéologie et l’inauguration de l’exposition.
  • Les Journées du Patrimoine.
Pour l'année prochaine :
  • Il faudra peut-être envisager d’ouvrir le dimanche l’été prochain.
  • La signalisation dans Martel reste à revoir.
  • On commence la préparation de l’exposition Uxellodunum pour l'inauguration en mai ou juin 2017.

Martel - 17 et 18 septembre 2016
JOURNÉES DU PATRIMOINE

L'association a connu un grand succès pendant ce weekend pour la fréquentation du musée et de la conférence par Jean-Pierre Lagasquie sur les dolmens du Quercy. Sur les deux journées du patrimoine, 432 personnes ont visité le musée et ont profité de la présence et commentaires de l'archéologue Jean-Pierre Girault.



Martel - 18 septembre à 17h
RAPPORT DE LA CONFÉRENCE : Les dolmens du Quercy

​Le 18 septembre les Amis du musée ont accueilli Jean-Pierre Lagasquie, archéologue et docteur en préhistoire, qui a parlé des dolmens du Quercy pour les Journées européennes du patrimoine devant une salle comble. Le département du Lot est particulièrement riche en dolmens dont les fouilles récentes montrent la complexité des structures.

Jean-Pierre a illustré son discours très intéressant avec des clichés des mégalithes qu'il affectionne. Comme le dolmen des Aguals à Gréalou, dans un énorme tumulus  (29 m de diamètre pour une hauteur de 3,80 m) qui entoure une imposante chambre mégalithique.  
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C'est un dolmen à cheval sur 2 communes, Gréalou et Montbrun, sur 2 parcelles et 2 propriétaires. Il a travaillé sur le dolmen pendant 6 ans. Le tertre présentait une organisation interne complexe avec au centre un parement classique, entouré d'un cercle de dalles dressées et, à la base, un parement circulaire. Le remplissage interne entre ces différentes structures était constitué de blocs hétérométriques, souvent de grande taille, apparemment disposés sans organisation visible.
 
Jean-Pierre nous a bien rappelé pourquoi les dolmens du Quercy méritent d'être protégés pour les générations à venir. Malheureusement ils étaient souvent pillés dès avant notre ère et on peut dire qu'aujourd'hui on ne voit que la squelette de la structure qui était jadis ensevelie dans un tumulus. Mais attention, plusieurs de nos dolmens et tumuli sont encore aujourd'hui en train d'être complètement détruits, faute de protection et de reconnaissance de la valeur historique et anthropologique de ces sépultures très anciennes. Les dolmens sont des hauts-lieux religieux souvent utilisés et réutilisés sur des millénaires. 

Martel - 23 août 2016 à 10h
SORTIE À MARTEL : Les lieux d'hospitalité à Martel avant la révolution
​
Sous le soleil de l'été on a pris rendez-vous place de la halle pour une balade dans les rues du ville avec Marguerite Guély, historienne, Présidente de la Société archéologique, historique et scientifique de la Corrèze et spécialiste de l'histoire de la sénéchaussée de Martel. La sortie a été organisée par les Amis du Musée de la Raymondie.

Elle nous a gentiment conduit à travers les rues de Martel pour voir quelques anciens bâtiments qui abritaient les hôpitaux et les maisons d'hospitalité de la ville.

Pour plus d'information sur ces lieux d'hospitalité, voir MÉDIATHÈQUE.

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Marguerite Guély
Maison dite de la Surbieyre
Rue du Four Bas
Maison de Saint Subre, l'ancien hôpital Saint-Marc
Maison de Saint Subre, l'ancien hôpital Saint-Marc
Maison Sironhe
Meutrière, maison Sironhe
Maison Sironhe
Une croix, maison de Sironhe
Maison dans la rue du Porte du Sers
L'auberge du Soleil d'Or et l'auberge de la Licorne
L'hôtellerie du Bourdon
Auberge de la Pomme et Auberge de la Salamonie
Auberge de la Pomme et l’auberge de la Salamonie
Couvent des Maltaises
La porte de Brive
La porte de Souillac
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Du 1 juillet au 31 août*
OUVERTURE DU MUSÉE pour l'été 2016


LA COLLECTION PERMANENTE  ET
L'EXPOSITION 2016 : LES DOLMENS DU NORD DU LOT


Samedi - 18 juin 2016
INAUGURATION DE L'EXPOSITION sur les dolmens du Nord du Lot, au musée
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Le 18 juin, au musée, à l'occasion des Journées de l'archéologie, les Amis du musée et la mairie de Martel ont inauguré l'exposition sur les dolmens du Nord du Lot, conçue par Jean-Pierre Girault et réalisée par les Amis du musée en collaboration avec l'Association Racines. 
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Samedi - 21 mai 2016
VISITE GUIDÉE aux dolmens de Floirac, Carennac et Miers avec Jean-Pierre Girault


On a pris rendez-vous à 9H30 sur la place de la mairie de Saint-Denis-Martel avec son pique nique, sa bonne humeur et ses bonnes chaussures, tous prêts pour aller sur les sites des dolmens avec Jean-Pierre Girault comme guide. En plus il faisait très beau !!

Martel - 14 mai 2016
CONFÉRENCE avec Marguerite Guély :

Pèlerinage et hospitalité à Martel du moyen age au XVIIIè siècle
Le carrefour de Martel et les 
pèlerins

Marguerite Guély est Présidente de la Société archéologique, historique et scientifique de la Corrèze, et spécialiste d'histoire de la sénéchaussée de Martel. Elle nous a fait revivre l'histoire hospitalière de Martel  -  des auberges, des cabarets, des hôpitaux, si nombreux dans le passé.
PhotoMarguerite Guély



En savoir plus... voir MÉDIATHÈQUE
​"Martel est au carrefour de deux routes de première importance : la route Paris Toulouse qui, de Brive à Cahors, passe par Martel et par Gramat jusqu’au XVIe siècle - elle traverse la forêt de Turenne entre Nazareth et l’Hôpital St-Jean - c’est un vrai voie antique comme en témoignent les lieux la Logne de Nazareth et les Tabernols à l’Hôpital St-Jean.  Cette route rencontre à Martel la route du sel, qui mène de Souillac à l’Auvergne, puis passant par Vayrac.  Il s’agit d’un carrefour marchand, à partir duquel le sel est également envoyé vers le nord et le Limousin et vers le sud et le causse de Gramat. 

Mais il est aussi, surtout à partir de 1166 et de la découverte du corps d’Amadour, une étape sur la route de pèlerinage de Rocamadour, devenu si l’on veut (ou malgré les routes signées par Aimerais Picaud) une étape du nord vers Saint Jacques de Compostelle.  C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner d'y voir prospérer les auberges et les cabarets, mais aussi les hôpitaux, qui avaient pour fonction d'accueillir les pauvres et les malades du lieu, mais aussi les passants nécessiteux ou épuisés . C'est ainsi que fleurissent les hôpitaux de Saint Marc, de la Vere Croix et du Saint Esprit, sans compter un mythique hôpital de Templiers et l'hôpital grand des consuls."

Martel - 9 avril 2016
CONFÉRENCE avec Jean Gasco : Niederlander et Arnal, deux chercheurs indépendants

 
La conférence donnée par le préhistorien Jean Gasco samedi 9 avril au Palais de la Raymondie a attiré un public nombreux et diversifié. Parmi l’assistance on comptait plusieurs élus de la municipalité de Martel mais aussi le Maire de Thémines. Y assistaient aussi plusieurs personnalités du monde archéologique comme Jean Pierre Girault, Michel Lorblanchet, Pierre Billiant, Gilles Fau et des représentants de la spéléologie locale.

L’association organisatrice « Les Amis du Musée de la Raymondie » remarque avec plaisir que le travail de réseau avec Racines et Les Amis de Saint Céré se met en place à Martel et que le public amateur de vulgarisation scientifique est toujours demandeur de ce genre de conférence, malgré leur difficulté. C’est donc environ une heure durant que Jean Gasco a présenté devant 80 personnes un sujet qu’il connaît bien puisqu’il a travaillé sur le site de la grotte de Thémines de 1995 à 2005 : La grotte de Roucadour.  André Niederlender et Jean Arnal, deux chercheurs indépendants.
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En savoir plus... voir MEDIATHEQUE

Martel - 19 mars 2016
CONFÉRENCE avec Jean-Pierre Laussac sur l'avènement des bastides en France méridionale

La salle Duguesclin du palais de la Raymondie était pleine à craquer pour la conférence de Jean-Pierre Laussac, secrétaire de l'association de la bastide de Puybrun et ancien directeur de recherche au CNRS, sur les bastides de la France méridionale.

Une bastide est le nom qui désignait les villes neuves fondées majoritairement dans le sud-ouest de la France entre 1229 et 1373.  

Jean-Pierre a expliqué comment, entre la croisade des Albigeois et
la guerre de cent ans,  ces fondations répondent à un nombre de caractéristiques communes d'ordre politique, économique et architectural avec l'effet de canaliser la croissance démographique et contribuer à un essor urbain exceptionnel en Europe à cette époque.

C’est avec beaucoup d’intérêt que les spectateurs ont suivi cette conférence et ont pu avec plaisir reconnaître ou découvrir, par le biais de photos et plans, plusieurs bastides du sud-ouest  :  Lisle-sur-Tarn, Villefranche-de-Rouergue, Villeneuve-d’Aveyron, Najac, Labastide Armagnac, Sauveterre-de-Rouergue, Domme, Puybrun (la bastide chère à Jean-Pierre), Monpazier, Libourne, Bretenoux ...  Pour finir, une vue aerienne de Montauban, une ville fondé en 1144, a démontré qu'il pouvait bien avoir été le modèle pour les futures bastides.
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Martel - 15 mars 2016
Assemblée Générale de l'association

Autour du date de la première anniversaire de la fondation de l'association des Amis du musée de la Raymondie, l
es adhérents se sont réunis au Palais de la Raymondie pour l'Assemblée Générale 2016.
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Martel - 3 février 2016
RÉUNION de bureau

Travaux de préparation de l'exposition des dolmens du nord du Lot pour l'été 2016.


Janvier 2016
NETTOYAGE DES OBJETS
Les objets de la collection Mazeyrolle du dépôt de fouilles sont en cours de marquage au local de l'Association Racines.

Janvier 2016
NOUVELLES de 
l'association
L'Association se porte bien avec près de 50 adhérents et un programme déjà bien rempli pour le printemps et l'été.   Pour connaître le programme 2016 voir la rubrique ANIMATIONS.

ACTUALITÉS 2015

Novembre 2015
LE NOUVEAU LIVRE de l'archéologue Jean-Pierre Girault


L'habitat Gaulois et gallo-romain dans la vallée de la Dordogne
Prix 20€
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Disponible au musée ou de l'Association : voir MÉDIATHÈQUE
Nos amis les Gaulois, dans la vallée de la Dordogne?

À défaut de grandes opérations de fouille et de sites monumentaux que l’on pourrait visiter c’est à partir d’objets et de sites répartis sur 80 communes lotoises et corréziennes que cet ouvrage restitue le mode de vie gaulois et gallo-romain. Un glossaire en facilitera la lecture par tous. Plus de 331 sites dont une trentaine correspondant à des Villae ont été recensés par Jean-Pierre Girault.

Mais ce chiffre ne doit pas faire illusion : l’archéologie lotoise n’est pas dynamique et doit faire face à des destructions répétées tant par l’agriculture mécanisée que par les prospecteurs du dimanche qui rêvent de trésors. Pour la fin du premier âge du Fer et le début de la période gauloise (La Tène) on connaît seulement quelques tumuli. Pour l’habitat seul le site de Combe Fages II (Loupiac) a été fouillé lors des travaux préliminaires de l’autoroute A 20. Il est daté de 500 à 370 av. notre ère. Pour les oppida des IIe et Ier siècles av. notre ère les recherches réalisées sur le site de la Fontaine de Loulié (avec la bataille d’Uxellodunum) et quelques sondages sur les oppida du Puy d’Issolud et des Césarines sont des exceptions. Ainsi l’oppidum majeur du Pech del Castel (le Roc) pillé régulièrement n’a bénéficié d’aucune recherche.

Ce volume propose des dossiers très complets et souvent totalement inédits sur ces sites majeurs. Pour les autres sites le lecteur devrait prendre conscience de l’importance de leur préservation au vu des informations dispersées qu’ils révèlent.

Certains des objets étudiés sont exposés au Musée de la Raymondie.

Octobre 2015
L'Association compte maintenant deux fois plus d'adhérents qu'au démarrage au 10 mars 2015.  L'association va augmenter en 2016 le nombre de conférences et cherche à se tourner vers les jeunes.


Martel - 29 Septembre 2015
RÉUNION de bureau


Martel - 1er août 2015
CONFÉRENCE avec Nicolas Valdeyron sur ses 10 ans de fouilles au gisement de Cuzoul à Gramat : bilan et perspective
 
Le gisement du Cuzoul est un abri sous roche naturel avec une cavité caractérisée par une première salle vaste et spacieuse, longue d'environ 30 m et haute de 4 à 5 m, au fond de laquelle coule une source pérenne très importante en réserve d'eau. Cet abri se trouve au pied d'un des bords d'une vaste doline exploitée encore aujourd'hui pour ses qualités agricoles.

L'abri fut exploré par Raymond Lacam dans les années 1920 à 1933 et par André Niederlender. Le site du Cuzoul a été occupé dès la période postglaciaire du Mésolithique (environ 6000 ans avant J-C).  C'est ici qu'en 1928 a été découvert l'homme du Cuzoul qui y aurait vécu entre 5900 et 5500 ans avant J-C.


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Nicolas Valdeyron, professeur de préhistoire à l’université de Toulouse 2, maître des conférences et enseignant-chercheur au sein du laboratoire « Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés » nous parlait de la nature, période et importance scientifique du site et les fouilles actuelles qui ont débuté en 2005.

Dix ans plus tard il vient nous parler des difficultés à reprendre un site déjà fouillé, de ses recherches sur le mésolithique, des nouvelles méthodes de l’archéologie moderne par rapport à celles du passé, et de ses découvertes.
Il a travaillé avec les documents et dessins laissés par l'ingénieur Lacam, passionné de préhistoire. Il est même très admiratif des pistes qu'il a laissées à la postérité dont ce fameux "témoin Lacam". Mais il se  retrouve aussi avec l’héritage des déblais des fouilles anciennes et leur tamisage minutieux a constitué une partie importante des travaux actuels, en parallèle aux nouvelles explorations, ce qui a ralenti la progression des fouilles.
En ce début d'août 2015, le sondage Lacam c'est à dire le tamisage des 70 m3 des déblais Lacam vient juste de se terminer et on est passé à la zone que Lacam a laissé volontairement pour les chercheurs du futur.

Son équipe d'une vingtaine de jeunes gens, dont deux doctorants et une doctorante; s’est jointe au public venu nombreux au Palais de la Raymondie, assister à cette conférence très intéressante, dans la soirée du premier août.

A l'issue de la conférence où Nicolas Valdeyron a parlé pendant deux heures, le public a posé de nombreuses questions. En particulier sur le fait de savoir comment on vivait à cette époque, Valdeyron a répondu qu'on ne vivait pas si mal car la nourriture était abondante et que l'espérance de vie était plus longue qu'à la période suivante du néolithique.

Il reste maintenant à étudier le squelette de cet humain de Gramat déposé à l'Institut de paléontologie à Paris. A l'époque Lacam n'avait pu le dater mais les méthodes modernes vont pouvoir nous apporter beaucoup d"informations en particulier grâce aux analyses ADN.


Martel - 10 juillet 2015
ASSEMBLÉE GENERALE


La réunion a eu lieu
au palais de la Raymondie, salle ancien théâtre. 
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Martel - 19 juin 2015
LA CUISINE DE NOS ANCETRES PRÉHISTORIQUES

UNE JOURNÉE CONSACRÉE A l’ARCHÉOLOGIE CULINAIRE


Un public nombreux est venu entendre la Causerie sur l’Art culinaire en Quercy avec Michel Lorblanchet et Jacques Laporte.

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Michel Lorblanchet
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Jacques Laporte
Le but de cette causerie n’est pas de faire un cours de préhistoire, le but est de faire ressortir NOS RACINES ALIMENTAIRES, une culture, une civilisation, un art du bien manger, un patrimoine qu’on tient à garder.

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Nos lointains ancêtres, après avoir été des charognards, ont amélioré et diversifié leur alimentation grâce à la découverte du feu vers -500 000 ans et au paléolithique supérieur ils mélangeaient déjà les produits de leur chasse ou de leur pêche (renne principalement, saumons, truites…), aux fruits sauvages, herbes et champignons issus de leur cueillette.  La diversification s’est accrue au néolithique grâce à la culture, l’élevage et la fabrication de poteries aux usages multiples.
​Un exemple de l’alimentation est donné dans la grotte de la Fotsiliero près de Thémines où  M. Lorblanchet a découvert une sole de foyer datée de –800 ans. Celle-ci a permis de reconstituer la nourriture des populations des causses à l’époque de l’âge du fer:  galettes d’orge et de blé, fruits de cornouiller, de pommier sauvage qu’ils grillaient pour en faire des décoctions, nous rappelant ainsi le café de la seconde guerre mondiale, ou, pour mieux conserver dans les jarres. Le tout était associé à des os de sanglier, de bœuf et de mouton. 

Nos ancêtres devenus sédentaires continuaient donc à profiter de tout ce que leur offrait la nature sans connaître de pénurie vu l’abondance du gibier et leur faible population. 

Stockaient-ils, conservaient-ils déjà leur nourriture ?  M. Lorblanchet a pu répondre que oui en séchant, boucanant, conservant sous la cendre comme on conservait autrefois le cochon, ou tout simplement en utilisant les trous profonds riches en gaz carbonique ainsi que l’a montré l’Igue Blanche près de Sauliac (époque de l’âge du bronze).  Quant au sel il n’apparaît qu'avec la Rome antique, mais les aliments n’étaient-ils pas déjà salés par leurs propres sels minéraux ?

Jacques Laporte a terminé en disant que nos vieilles recettes quercynoises puisaient dans la nuit des temps avec deux exemples clefs : la soupe (au moins 30000 d’existence) et la confiture de cornouille.

Sous la halle - 7 juin 2015
ACTIVITÉS FAMILIALES : Accessoires de costume de la préhistoire jusqu'à l'époque romaine

L'animation était encadrée par l'Association OTZIAL et les Amis du Musée de la Raymondie avec le préhistorien François Moser, ancien conservateur du Musée Labenche à Brive, chargé de l'animation.  Il s'agissait de la fabrication, d'après croquis scientifiques, de boutons, fibules, perles... autrefois portés.  Bien que conçue essentiellement pour des enfants, l'animation a attiré quelques adultes qui ont aussi participé !
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Au musée - mai 2015
NETTOYAGE DES OBJETS

Une équipe de membres de l'association ont participé aux deux séances de nettoyage des objets provenant des fouilles, sous l'oeil de l'archéologue Pierre Billiant.
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